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17 avril 2017 1 17 /04 /avril /2017 21:26

Décharges sauvages, pollution de l’air et menace sur la santé publique

Il semblerait que les services de l’environnement de la wilaya de Annaba sont dans l’incapacité de gérer la situation actuelle par manque d’agents de nettoiement communaux et de camion de ramassage d’ordures ménagères qui ont hélas défiguré la ville.

D’après l’enquête journalistique que nous avons effectuée sur la collecte des déchets à Annaba il a été relevé que la décharge publique de Berka Zargua qui notamment reçoit plusieurs milliers de tonnes de déchets ménagers en provenance de la wilaya et ses environs limitrophes, celle-ci est d’ores et déjà saturé dans laquelle tous les déchets ménagers de la ville qui sont quotidiennement collectés, sont acheminés vers cette ancienne décharge qui notamment accueille des quantités d’ordures énormes provenant de nombreuses communes à savoir de Sidi Amar, El Hadjar, El Bouni, Annaba, Sidi Salem Hjar Eddis et autres localité avoisinante. Soit plus de 80 000 tonnes d’amas de détritus avaient été dénombrés durant les derniers mois et jetés par une population estimée à plus de 350 000 habitants vivants sur la côte de la ville bonoise.
C’est en effet 267 de déchets par an et par résident furent jetés dans la nature. Une quantité qui dépasse les 52 000 tonnes de déchets domestiques avaient été enlevés pour un coût de 3 500 dinars par tonne qui représente ainsi le montant de la collecte et du transport vers la décharge publique de Berka Zargua située près de la localité de Hadjar Eddis à Annaba, nous explique-t-on de source municipale. Certainement malgré les grands efforts fournis par les collecteurs d’ordures qui travaillent jour et nuit la majorité des quartiers intra-muros de la wilaya restent de plus en plus sales offrant un paysage angoissant de la banlieue.

La pollution urbaine demeure vraiment une menace permanente pour l’environnement particulièrement au niveau des grandes agglomérations qui se caractérisent par un énorme déséquilibre dans la répartition des habitants. Or, l’élimination des ordures en zone urbanisée est un problème complexe et aujourd’hui les ordures se ramassent à la tonne pour lesquels d’importants moyens humains et matériels sont déployés pour l’élimination des ordures ménagères, les déchets mis en décharge sont de nature variée.
A titre d’exemple, plastiques, papiers, cartons, métalliques, verres, textiles, matières organiques ; produits toxiques et autres types. Outre la pollution esthétique, les déchets solides constituent une source de pollution de l’environnement en raison des produits organiques polluants qu’ils dégagent dont certains contiennent des substances chimiques toxiques, il existe plusieurs modes d’élimination des déchets managers , la mise en décharge traditionnelle, l’incinération, la valorisation matière à travers le compostage ou le recyclage.

Les risques de chacun d’eux ne sont pas toujours similaires et le recyclage de certains déchets permet de réduire l’extraction de matières premières. A titre illustratif l’acier recyclé permet d’économiser du minerai de fer, chaque tonne de plastique recyclé permet d’économiser 700 kg de pétrole brut. Le recyclage de 01 kg d’aluminium peut économiser environ 8 kg de bauxite, 4 kg de produits chimiques et 14 kilowatt / heure d’électricité. Chaque tonne de carton recyclé fait économiser 2,5 tonnes de bois.
Les principaux matériaux recyclables sont les matières plastiques, l’aluminium, l’acier, le verre, le papier et le carton Des objets composés d’un seul matériau, comme les bouteilles de verre ou le plastique peuvent être facilement recyclés. Le recyclage des déchets présente un double avantage, il permet d’abord d’économiser de la matière première et préserver les ressources naturelles comme aussi il permet de réduire le volume et le poids des déchets à mettre en décharge pour limiter les risques de pollution de l’air et des sols.
Le recyclage constitue une parfaite solution de la situation déplorable de nos poubelles ou’ la part recyclable de nos déchets est évaluée à 385 000 tonnes par an, 130 000 tonnes de plastique, 100 000 tonnes de métaux, 50 000 tonnes de verre, 95 000 tonnes de matières diverses pour un potentiel de 760 000 tonnes à recycler à l’échelle nationale.

Dans ce volet il faut souligner que les communes les plus sales du chef lieu de la wilaya sont Berrahal, Annaba ville, El Hadjar, Sidi Amar, El Bouni, Sidi Salem. En effet l’état de ces lieux reste déplorable puisque les déchets ménagers sont jetés partout dans la totalité des rues, les caves d’immeubles, les paliers ainsi que les cages d’ascenseur. Certes les poubelles publiques sont inexistantes dans plusieurs quartiers et cités de la wilaya.
Par ailleurs beaucoup de marchands de fruits et légumes ambulants qui ont envahis quelques ruelles de la ville sont responsables de cet état de fait désolant, ils laissent toujours derrière eux des produits avariés jetés par terre causant ainsi des désagréments, odeurs nauséabondes et des maladies transmissibles et empestant carrément l’environnement : « les marchands clandestins nous rendent la tâche très difficile à chaque fois qu’ils jettent des tonnes de marchandises pourries !», nous ont déclaré des agents de ramassage des services communaux. La municipalité pointe un doigt accusateur vers les citoyens accusés ouvertement de manque de civisme.

Le civisme inexistant dans nos villes
Certainement manquer de civisme, c’est faire preuve agression envers autrui. Des experts en la matière interrogés sur le sujet soulignent que chaque citoyen peut fabriquer en moyenne plus de1,5 kg d’ordures par jour. De ce fait, la rue représente pour les habitants l’unique dépotoir des déchets et par manque de civisme, des milliers de résidents continuent de jeter volontairement leurs sacs de déchets par les balcons il faut ajouter à cela que le plus grave des ordures ménagères sont les médicaments qui forment des ordures spéciales à cause de leur contenance en substances chimiques.
La pollution par les eaux aussi de son coté pose un désastre sur la santé puisque une partie des eaux usées continue à être déversée dans les cours d’eau et oueds ce qui représente un danger permanent pour la qualité des ressources hydriques constituant ainsi une source de propagation des maladies à transmission hydrique provenant de la consommation des produits agricoles irrigués par des eaux usées et polluées. Ajoutons à cela les décharges des hôpitaux et les rejets des cabinets dentaires qui notamment génè rent des tonnes de déchets spéciaux ou médicaux jetés dans la nature, nous précise-t-on.

Malgré toutes les vastes précautions il a été signalé un peu partout l’existence de plusieurs sacs contenant des déchets médicaux abandonnés sur le site de Seybouse. Face à cet état de fait, les services de l’inspection doivent agir sévèrement et vite pour remédier à cette critique situation qui ne cesse de prendre de l’ampleur et détruire la nature, la santé humaine, la vie propre et l’environnement . les substances organiques et les détergents rejetés par les égouts génèrent également une pollution très dangereuse.
Dans cette vision il est tout à fait objectif de noter que les maladies transmissibles par les rats sont la dysenterie, typhoïde, la peste et celles par les mouches et les cafards sont le choléra, dermatoses, trachome. Il convient enfin de dire à ce sujet que le rôle primordial des citadins autrement dit de la population citadine est de maintenir la propreté des lieux et des quartiers où ils vivent. Hélas les mauvaises habitudes restent inchangeables.

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15 avril 2017 6 15 /04 /avril /2017 21:08

Des filières internationales règnent sur le trafic d’objets d’antiquités au pays

Des réseaux spécialisés dans l’atteinte au patrimoine national continuent de piller les richesses culturelles d’Algérie malgré la lutte lancée contre eux par les services de sécurité.

La Gendarmerie nationale de la wilaya d’El Taref a capturé en avril 2017 trois individus et un revendeur KK 52 ans impliqués dans ce trafic. Après une perquisition dans les domiciles des suspects, les gendarmes ont découvert 83 pièces de monnaie antiques, des plans d’architecture datant de l’époque romaine et un sabre artisanal. De nombreux vestiges archéologiques des régions El Taref, Tebessa et Souk Ahras avaient été dérobés par des pilleurs liés à des filières internationales spécialisées dans le trafic des patrimoines culturels disposant des nombreux réseaux bien structurés implantés un peu partout dans les pays riches en antiquité comme l’Algérie, la Tunisie et autres Etats. Or, le pillage du patrimoine culturel national connaît d’ores et déjà des dimensions inquiétantes dans notre pays et plus précisément sur les frontières est reliées avec les wilayas de Souk Ahras, Tébessa et El Taref. Selon le responsable régional de la protection des propriétés culturelles et historiques relevant de la Gendarmerie nationale de Souk Ahras, sept pièces archéologiques et des statuettes datant de l’époque romaine ont été récupérées depuis janvier 2016 dans des wilayas de l’est du pays, il s’agit d’une statuette de 16 cm pesant 1,8 kg qui représente un ange en métal et une autre en bronze d’un guerrier grec saisies dans la localité d’El hammamet à Tébessa. Quatre autres statues en cuivre ont été récupérées auprès des contrebandiers à Oum El Bouaghi et huit personnes ont été arrêtées dans ce trafic, informe-t-on. Les services de sécurité n’ont pas lâché prise pour lutter contre les trafiquants d’objets d’art et le fruit des opérations menées ont conduit au mois de novembre 2013 à la saisie de 200 pièces antiques récupérées par la Gendarmerie nationale dans la wilaya de Tebessa. Les gendarmes de cette région de l’est ont agi sur la base de renseignements précis pour neutraliser un trafiquant au niveau du barrage dressé entre les RN 10 et 16, ce dernier circulait à bord d’une voiture de marque Renault Clio en sa possession 86 pièces de monnaies antiques, a-t-on appris de sources sécuritaires. Des importantes pièces archéologiques ont été extraites des sites et vestiges patrimonial situés à l’est du pays à savoir les sites d’ex-Mador, M’Daourouch à Tebessa. Trois membres d’un réseau de trafiquants ont été capturés par la gendarmerie avec 70 autres pièces originales en bronze dont quelques pièces remontent à l’époque Romaine, indique-t-on. Dans ce volet il est à rappeler que le 16 octobre 2012, un réseau spécialisé dans le vol et la vente d'objets d'antiquité datant de l'époque romaine avait été démantelé par les éléments de la Gendarmerie nationale de la commune de Medjez relevant de la wilaya de Guelma. Selon nos informations, trois personnes qui activaient dans ce groupe de malfaiteurs avaient été arrêtées suite à des renseignements précis en possession de 14 pièces d'antiquité d'une grande valeur. Ces trafiquants d’objets d’antiquité ciblaient les sites archéologiques de l'est du pays, à savoir les ruines dans les régions de Guelma, Souk Ahras et El Taref Après une parfaite et discrète filature, les enquêteurs de la brigade de gendarmerie avaient pu neutralisé sur le tronçon reliant Souk Ahras à Annaba trois membres du réseau répondant aux initiales de L.Z., N.K. et M.D., âgés entre 34 et 50 ans, qui étaient à bord d'un véhicule de marque Renault. Aussitôt une fouille était entamée par les services de sécurité qui avaient découvert 14 pièces d'objets d'antiquité de grande et moyenne forme. Les voleurs avaient été arrêtés et présentés devant le procureur de la République près du parquet de Guelma, celui-ci avait ordonné leur mise en détention préventive avant leur procès. Dans ce même contexte, il y a lieu de signaler que la gendarmerie nationale avait récupéré 357 pièces dans 23 affaires enregistrées impliquant 14 personnes qui avaient été traduits en justice pour trafic d’objets d’art et de pièces antiques durant le premier trimestre 2013 . Pillage à grande échelle Certainement le patrimoine culturel algérien ne cesse de subir des destructions et pillages de la part des réseaux algériens et tunisiens qui continuent d’ores et déjà de voir l’Algérie une grande source d’objets à vendre sur le marché international. Or, l’est du pays qui reste une région riche en sites culturels est la cible favorisée des nombreux pilleurs en activité. Les unités de la Gendarmerie nationale avaient découvert en 2012 un nombre de dix nouveaux sites archéologiques dans cette partie du pays. D’après le bilan de la Gendarmerie nationale, 25 affaires traitées en 2012 concernant 43 individus arrêtés en possession de 495 archéologiques dans les wilayas de Souk Ahras Batna, Tebessa, Sétif, Constantine, Guelma, Jijel, Alger, Tipaza, Oran, Mostaganem et Ouargla. Parmi les piéces saisies en octobre 2012 à Guelma « 5 statuettes métalliques datant de l’époque Punique, 20 médailles en bronze du 20ème siècle, une assiette en bronze et un sabre de bronze datant de 1852» 10 500 pièces culturelles volées en dix ans récupérées Entre 2000 et 2010 le nouveau dispositif mis en place par la Gendarmerie avait permis la récupération de 10 548 objets, dont 9.000 pièces numismatiques, 79 statues, 21 stèles funèbres, 279 fragments céramiques et métalliques, 30 tableaux signés par des peintres de renommée mondiale, 861 pièces préhistoriques, 105 mosaïques et 18 armes antiques. En dix ans, la gendarmerie avait aussi découvert 42 cités et cimetières antiques, un patrimoine qui n’était même pas connu ou recensé par les services du ministère de la culture. Parmi ces sites, ceux d’El Rabta et Toualbia dans la wilaya de Jijel. Le premier, qui remonte à l’ère phénicienne, se compose, de 42 tombes ; le second est une surface en mosaïque datant de l’ère romaine. Les constatations avaient révélé que les deux sites étaient à l’abandon, et que des constructions illégales y avaient été bâties, endommageant gravement les sépultures. Rappelons enfin que Le masque de Gorgone, volé en 1996 du site antique d'Hippone (Annaba), dans l'est algérien, avait été retrouvé à l'intérieur de la maison de Sakhr El-Materi, gendre du président tunisien déchu, Zine Al-Abidine Ben Ali. Ce masque en marbre blanc avait été trouvé en 1930, lors des recherches menées par l'équipe de l'archéologue français, Choupaut, aux abords du forum de l'antique Hippone Regius, indique-t-on.

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12 avril 2017 3 12 /04 /avril /2017 21:32

L’Iran et la Russie determinés à soutenir Bachar Al-Assad jusqu’a la fin

Les chefs des armées russe et iranienne ont affirmé après l’agression des Etats-Unis leur détermination à poursuivre leur lutte contre les terroristes en Syrie. Lors de leur entretien, le général Valery Gerasimov et le général Mohammad Bagheri ont exprimé leur volonté de poursuivre leur coopération militaire en soutien au président Bachar Al-Assad, jusqu'à la défaite totale des terroristes et de ceux qui les soutiennent.

L'Iran et la Russie sont les plus proches alliés du régime de Damas et qualifient tous ses opposants de terroristes. Selon l'agence officielle iranienne Irna, les frappes américaines, les premières contre le régime Assad depuis le début de la guerre civile en Syrie en mars 2011, visent à ralentir les victoires de l'armée syrienne et de ses alliés, et à renforcer les groupes terroristes, ont-ils accusé dans un communiqué. Au lendemain de la frappe américaine contre une base aérienne de l'armée syrienne, en réaction à une attaque chimique présumée imputée au régime syrien qui a fait 87 morts mardi dernier dans la localité rebelle de Khan Cheikhoun, les deux généraux russe et iranien ont condamné l'opération américaine, la qualifiant d'agression contre un pays indépendant. Les Etats-Unis ont tiré tôt vendredi 59 missiles de croisière Tomahawk vers la base d'Al-Chaayrate, depuis deux navires américains en Méditerranée. Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a réaffirmé la position de la diplomatie russe, estimant que les accusations selon lesquelles le régime syrien a mené une attaque chimique sur la localité de Khan Cheikhoun sont fausses. Le secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson, dans un entretien avec la chaîne de télévision CBS diffusé, a assuré que : « Une fois que la menace de l'EI aura été réduite voire éliminée, je pense que nous pourrons alors tourner notre attention directement vers la stabilisation de la situation en Syrie », a-t-il souligné, Le président iranien Hassan Rohani a pour sa part accusé son homologue américain Donald Trump d'aider les groupes terroristes. « Ce Monsieur qui a pris le pouvoir aux Etats-Unis prétendait vouloir combattre le terrorisme, mais aujourd'hui, tous les groupes terroristes en Syrie ont fait la fête après l'attaque américaine », a-t-il dit lors d'un discours télévisé. d'après l'agence officielle Sana. Au moins 242 rebelles ont déjà quitté le quartier de Waer ainsi que leurs familles conformément à un accord conclu entre le régime et la rébellion sous la supervision de la Russie, principale alliée de Damas, a relevé la même source.

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10 avril 2017 1 10 /04 /avril /2017 19:43

La menace terroriste pèse sur le Royaume-Uni

Les services de renseignement britannique ont publié en ce début du mois d’avril 2017 des alertes concernant les nouvelles capacités des terroristes à déjouer les systèmes de sécurité.

Selon les services secrets du Royaume-Uni cités par le journal The Telegraph Daech aurait trouvé un moyen d’introduire des explosifs dans les appareils électroniques, ce qui permettrait aux terroristes de contourner les dispositifs de sécurité des aéroports et des centrales nucléaires. Juste après cette alerte, les aéroports et les centrales nucléaires du pays se sont engagés à renforcer leurs protections contre la menace terroriste. Les informations rapportées indiquent que Daech et d'autres groupes radicaux auraient développé des moyens permettant d'installer du matériel explosif sur les ordinateurs et les mobiles de telle sorte qu'il échappe à une inspection. Dans ce contexte, ils craignent que les terroristes puissent utiliser cette technologie dans les aéroports en Europe et aux États-Unis. Le ministre de l'Énergie du Royaume-Uni, Jesse Norman, a déclaré au journal que les centrales devraient garantir la résistance des systèmes devant l'intensification des cybermenaces. «Le gouvernement est absolument déterminé à assurer la protection du Royaume-Uni face aux cybermenaces ayant investi 1,9 milliard de livres sterling dans la rénovation de la cybersécurité au pays », a-t-il souligné. Selon les autorités, la menace terroriste est en hausse au Royaume-Uni. Le pays pourrait être la cible d'attaques à la bombe et de fusillades semblables à celles perpétrées en France et en Belgique, étant donné que plus de 400 Britanniques partis faire le djihad en Irak ou en Syrie se trouveraient actuellement sur le sol britannique, ces djihadistes rentrés dans leur pays natal savent manier les armes et fabriquer des bombes artisanales. Les services de sécurité œuvrent avec la police pour éviter de nouveaux attentats organisés par des terroristes comme celui de Khalid Masood, auteur de l'attaque à la voiture du 22 mars 2017 à Londres, revendiquée par le groupe terroriste Daech. Sur le même chapitre Donald Trump a indiqué lors de sa campagne présidentielle éradiquer Daech était l'une de ses priorités en matière de sécurité nationale. Il s'est également intéressé à la coopération avec la Russie et d'autres pays partageant son point de vue dans ce domaine. Juste après l'investiture du Président en janvier dernier, ce dernier a ordonné au Pentagone de réviser la stratégie de lutte contre Daech en Irak et en Syrie, et de chercher de nouveaux partenaires dans ce domaine.

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8 avril 2017 6 08 /04 /avril /2017 18:06

Des entrepreneurs alimentent le marché noir en ciment

 

Le trafic de ciment connaît de nos jours une réelle impulsion chez des milliers d’entrepreneurs algériens où cette importante matière de construction est devenue presque intouchable sur le marché national. «Notre marge de bénéfice est de 100 DA par rapport au prix de gros et nous n’achetons pas chez les cimenteries car les délais de livraison dépassent plusieurs jours», affirme un revendeur questionné sur le sujet.

C’est des entrepreneurs qui alimentent le marché noir de ciment avec un partie de leurs quotas obtenus auprès des cimenteries . «Nous achetons notre ciment chez des entrepreneurs qui nous revendent une quantité avec des prix plus élevés alors que son coût réel auprès de l’usine est trois fois moins cher», ajoute un autre commerçant. Un sac de 50 kg est cédé à un prix trop élevé pour 1000 DA en marché noir à cause des spéculations qui ne cessent de surgir de la part de personnages véreux versées dans le créneau et issues de l’entreprise Hdjar Essoud. Or, d’après des informateurs les agents de la direction du commerce d’Annaba notamment ceux du contrôle de la qualité et prix ont saisi dernièrement une grande quantité de ciment trafiquée sinon truquée. Cette quantité a été estimée selon la DCP à plus de 1.175 kilos de ciment mise en vente sur le marché local. Soulignons dans ce même contexte que la Gendarmerie nationale a fait tomber dans leur filet un cadre de la cimenterie et plusieurs entrepreneurs de l’Est qui sont des proches collaborateurs. Les mis en cause étaient en possession de faux documents d’attributions de marchés pour bénéficier d’un approvisionnement en ciment. Le parquet d’Azzaba s’est penché sur cette affaire de trafic de ciment et le procureur de la République a requis une peine de 5 années contre les auteurs de ce vaste scandale. La facture des importations des ciments de construction (5 types de produits) avait augmenté de 94,67% en 2012, passant à 244,4 millions de dollars contre 125,537 millions en 2011, selon un bilan du CNIS Le déficit de l’Algérie en ciment dépasse les 2,5 millions de tonnes par an, selon les estimations du groupe GICA. Or, Ce manque de l’offre provoque souvent une flambée des prix sur le marché, notamment avec les différents projets en cours de réalisation des secteurs du bâtiment et d’infrastructures routières. La production nationale actuelle de ciment est de plus de 18 millions de tonnes par an dont 11,5 millions de tonnes sont assurés par les 12 cimenteries publiques alors que la consommation varie de 20 à 21 millions de tonnes par an. Le groupe GICA ambitionne de produire 20 millions de tonnes à l’horizon 2016 et 29 millions de tonnes d’ici à 2018, informe-t-on. En 2013 la valeur des importations de ciment s’est établie à 290 millions d’euros. Les services de sécurité de cessent de diligenter des enquêtes pour stopper l’hémorragie et surtout arrêter les individus qui saignent l’économie nationale pour s’enrichir illicitement sur le dos du citoyen. Dans cette optique il faut souligner que des usines de cimenteries figurent dans un programme de modernisation et d’extension notamment celles d’Ain Kebira à Sétif, Chlef, Tébessa Beni Saf de Aïn Témouchent et Meftah de Blida. Des condamnations fermes contre des trafiquants de ciment Des peines de prison de 5 ans avaient été prononcées par le tribunal criminel de Constantine à l’encontre de huit principaux accusés sur un nombre de 68 individus poursuivis dans une affaire de trafic de ciment dans cinq villes de l’Est algérien à savoir Constantine, Sétif, Batna, Tébessa et Skikda. Les informations judiciares indiquent que des condamnations avaient été prononcées contre le sous directeur commercial de la cimenterie de Hamma Bouziane et 7 promoteurs qui avaient bénéficié d’une aide de l’Etat pour l’achat de ciment pour la réalisation de programmes de logements sociaux fictifs. 30 autres individus liés à cette affaire avaient été accusés et condamnés à une peine de prison de 9 mois pour les chefs d’inculpation de falsification de documents, faux et usage de faux, usurpation d’identité, spéculation sur le ciment et fraude fiscale. Les autres personnes avaient été acquittées par le parquet. Les faits remontent au mois de février 2010 quand les éléments de la Gendarmerie nationale avaient enquêté sur une pénurie de ciment et sur l’augmentation du prix du sac de 50 kg faisant le triple du prix officiel. Durant les investigations des services de sécurités il avait été découvert qu’une importante quantité de plus de 250 000 tonnes de ciment avait été détournée pendant les années 2007, 2008, 2009 à partir de 5 cimenteries du pays. Ces milliers de tonnes de ciment déviés et vendus sur le marché noir illégalement à des prix élevés étaient suffisante pour la réalisation selon des connaisseurs de 8 900 habitations de type F3. Un bénéfice net avait été acquis par les trafiquants évalué à plus de 2,28 milliards de dinars sur le dos de l’Etat, révèle-t-on. En 2010, le procureur de la République près le tribunal d’Ain Touta de la wilaya de Batna avait écroué des responsables d’agences bancaires et des fonctionnaires à la cimenterie d’Ain Touta pour fraude et spéculation sur le ciment. Un nombre de 55 personnes avaient été présentées au parquet de cette wilaya dont trois employés de la cimenterie et deux responsables des agences de la BADR de Djemaa et de la CPA de Touggourt qui avaient été emprisonnés. La gendarmerie avait déterminé que les mis en cause étaient accusés pour le détournement de 163.000 tonnes de ciment de la dite cimenterie pour la valeur de 100 milliards de centimes. L’enquête avait révélé que plusieurs entrepreneurs et commerçants avaient bénéficié de cette quantité de ciment détournée avec une étroite complicité de ces responsables versés dans ce fructueux trafic. Des renseignements avaient été parvenus à la section de recherche de la gendarmerie de Batna faisant état de quelques personnes qui avaient déposé des dossiers falsifiés au niveau de la cimenterie d’Ain Touta pour avoir des quotas de ciment. Ces personnes avaient ainsi utilisé des registres du commerce de quelques commerçants et entrepreneurs en guise de réalisation de projets d’habitat. Les dossiers falsifiés étaient acceptés avec la complicité de trois fonctionnaires des directions commerciale, de la programmation et de la facturation, souligne-t-on. Notons que les trafiquants avaient agi avec la complicité de responsables des agences bancaires pour obtenir des comptes au nom des propriétaires des registres du commerce afin d’effectuer des versements d’argent sur le compte de la cimenterie en question, a-t-on informé.

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5 avril 2017 3 05 /04 /avril /2017 21:45

«Le printemps arabe n’a rien apporté de meilleur aux Tunisiens»

L’ex-président Moncef Marzouki a affirmé lundi lors d’un entretien télévisé que le printemps arabe n’était qu’un volcan arabe. Selon lui les révolutions arabes et les peuples arabes ne se sont pas soulevés uniquement à cause de la pauvreté, mais du fait de la répression et de la corruption.

Il a demandé au gouvernement canadien de restituer à la Tunisie l’argent détourné par les gendres du président déchu, sans passer par les complexités juridiques. Marzouki a affirmé que l’alliance entre Islamistes et Laïcs, au lendemain de la révolution, était difficile. « Le Monde arabe était divisé entre un courant laïc pro-occidental et un courant islamique qui est beaucoup plus identitaire et conservateur. Ces deux courants sont en guerre. En Tunisie, on a réussi à éviter cette lutte en essayant de travailler ensemble, c’est un peu l’esprit de modération et de pragmatisme qui nous a permis d’éviter le sort d’autres pays », a-t-il expliqué . « La constitution reconnaît la religion de la nation, et de l’Etat, ce qui est un fait mais les lois de la république sont des lois séculières et prônent l’égalité homme-femme, les libertés publiques, la liberté de conscience..., ce qui fait que nous avons une constitution des plus avancées du monde arabe », a-t-il souligné. Sur le retour de l’ancien régime, Marzouki a indiqué avoir hérité lors de son accession à la présidence tunisienne d’une économie stagnante, d’une période de chaos. Face à une économie qui ne décolle pas, et aux opérations terroristes. D’après ses propos les gens ne vont plus se contenter de liberté d’expression, et réclament le travail. C’est là qu’interviennent les types de l’ancien régime, pour dire que la révolution n’a rien apporté signalant que l’Europe de l’Est a connu le même scénario. Il a encore déclaré qu’il est le premier président arabe à avoir perdu les élections sans aller au cimetière, en prison ou en exil. Dans la même vision le fondateur du courant démocrate, Mohamed Abbou, a déclaré dernièrement à Al Quds Al Arabi que la corruption est devenue une politique de l’Etat tunisien, comme c’était le cas avant la révolution, affirmant que les hommes d’affaires corrompus sont influents en politique, notamment sur les pouvoirs exécutif et législatif à travers la publication de lois, qui empêchent qu'ils soient traduits devant la justice. Celui-ci a pointé une transgression de la Constitution, Le préambule de la Constitution évoque la révolution tunisienne, qui a été menée contre la marginalisation, mais principalement contre le despotisme et la corruption, a-t-il dit. Or, le politique appelle à suivre tous les chemins, pour préserver la révolution tunisienne et en réaliser les objectifs, à travers la mise en place d’un régime démocratique, qui ne soit pas dominé par l’argent politique, ou sujet à l’influence d’un pays étranger à travers le financement, un régime qui éradique et lutte contre la corruption. il reproche au gouvernement actuel de ne pas développer les mécanismes de contrôle en son sein, et de ne pas émettre des instructions aux forces de sécurité intérieure d’enquêter sur les affaires de corruption.

 

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3 avril 2017 1 03 /04 /avril /2017 20:52
Une situation désolante et un constat bien triste de voir la vieille ville d’Annaba transformée en veilles bâtisses menaçant ruine qui tombent chaque semaine l’une après l’autre sinon c’est des cas d’incendies accidentels comme ce fut le cas dans la nuit du 29 au 3 mars dans un appartement situé à la rue Césarine, à quelques mètres du siège de la wilaya et pas loin de l’hôtel de ville.

C’est au moment où le père de famille répondant au nom de Amaidia Kamel, âgé 61 ans, qui rentrait chez lui après avoir accompli la prière d’El ichaâ laissant sa femme et ses deux enfants en bas âge dans la maison que le feu s’est déclaré ravageant ainsi tous les meubles et les biens à l’intérieur, a-t-on appris auprès de la Protection civile. La victime, qui a pris son courage à deux mains, a foncé dans la grande fumée noir pour tenter de sauver sa famille mais heureusement que sa femme a de justesse pris la fuite avec ses deux enfants quand les flammes ont commencé à se propager. Tous les résidents de l’immeuble avaient dans cette panique quitté leurs domiciles. L’intervention des hommes du feu a réussi à faire éteindre les flammes durant plus de 4 heures de lutte acharnée pour sauver au moins les murs de la bâtisse, ont fait savoir les témoins de la scène dramatique. Le père de famille a été brûlé à la tête et transféré par la Protection civile vers l’hôpital Ibn Sina pour des soins d’urgence. A ce sujet, il faut souligner que les autorités locales de la wilaya ne font rien pour arranger la problématique des habitations menaçant ruine laissant ces anciennes maisonnettes subir les ravages du temps. Ni le wali, ni le maire ne semblent actuellement se préoccuper pour trouver une fois pour toutes une solution aux familles de la veille ville. C’est-à-dire démolir le quartier et reloger ses habitants.

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28 mars 2017 2 28 /03 /mars /2017 22:45

Les entreprises exportatrices algériennes tournent péniblement

Après l’indépendance, l’Etat avait dégagé de gros moyens financiers nécessaires pour asseoir un pôle industriel important comme pour celui de la ville de Annaba capable de transformer les matières premières de la région Est.

Tout en créant une dynamique de développement et surtout d’intégration économique intersectorielle, les pouvoirs publics tendent à mettre sur pied un pôle industriel. Or, ce pôle industriel créé grâce aux gros crédits des banques du pays étant formé principalement des complexes d’Arcelor Mittal d’El Hadjar, Asmidal et Ferrovial (anciens ateliers de transformation métallique) autour desquels gravitent 260 unités PME /PMI activant dans le domaine de la sous-traitance et dans l’agro-industriel. Le dispositif industriel de PME/PMI occupe une assiette foncière s’étalant sur 393 ha située au niveau des zones industrielles et d’activités aménagées réparties sur un total de 580 lots crées il y a quelques années seulement, précise-t-on. Les zones industrielles existant au niveau de la wilaya d’Annaba sont au nombre de quatre : zone Pont Bouchet d’une superficie de 116 ha totalisant 51 opérateurs, celle de Meboudja 63 ha compte 46 opérateurs, la zone du MIN d’une superficie de 51 ha abrite 57 opérateurs et enfin la zone de Berrahal de 122 hectares saturée à 86% et regroupant un nombre de 62 opérateurs. Il existe aussi cinq zones d’activités qui sont : zone de Sidi Salem (12 ha) qui compte 60 opérateurs, zone d’El Hadjar (2 ha) totalisant 25 opérateurs et saturée à 100%, la zone de Ain Berda (13 ha) abritant pour sa part 137 opérateurs. Celle de oued El Aneb (9 ha) comptant 24 opérateurs et la dernière zone d’El Eulma (5 ha) qui comprend un seul opérateur en activité, nous révèle-t-on auprès de la direction des Mines et de l’industrie. Cependant, des études ont été engagées en vue de réaliser l’extension des zones industrielles et des zones d’activités actuelles. En ce qui concerne les zones créées de fait, celles-ci possédant une superficie d’environ 1600 ha comprenant le complexe sidérurgique d’El Hadjar (800 ha), la zone Allellik avec plusieurs unités industrielles telles que Ferrovial, Laiterie Edough, SNVI, Agritec une concession, Tarsi, Semoulerie Main d’or, Ancarrel, Urban, Alfa 550 ha. Pour la complexe Asmidal, brasserie de Annaba et Transmet bois (110 ha), l’ancienne zone Seybouse qui regroupe l’Edima, Oncv et les Ets Saïdani (maintenance) (86 ha). Ajouté à cela la zone de l’Onab (40 ha). Au vu du développement qu’avait connu la wilaya pendant ces dernières années en matière d’activités industrielles de même que la forte demande d’investissement incessant avait emmené un foncier industriel existant déjà à devenir insuffisant. Cela note-on a conduit les autorités locales à prévoir la création de nouvelles zones d’activité réparties au niveau du chef-lieu de commune d’El Bouni (zone de Boukhmira d’une superficie de 9 ha), zone de Boussedra (19 ha), pour la commune de Sidi Amar (zone d’El Gantra 4 ha) et la zone de Derradji (11 ha). Celle de Annaba possédera la zone de Seybouse (10 ha), ajoute-t-on auprès de la même institution. Le taux d’une surface bâtie non utilisée est de 8% et celle de la surface non construite mais attribuée est de l’ordre de 32 ha, soit 8,3% sur le territoire de la wilaya en question. A ce sujet, l’on révèle aussi que pour 579 lots existants, 557 ont été attribués et 371 actes remis aux opérateurs. Deux importantes opérations avaient été exécutées dans la zone de Pont Bouchet pour un coût de 4 milliards de centimes comportant ainsi la réhabilitation de voirie, l’assainissement des eaux, l’éclairage public et la réalisation de clôture. Pour la zone de Berrahal, celle-ci avait nécessité une enveloppe de 1 milliard 850 millions de cts pour une reprise partielle de l’éclairage. Exportations hors hydrocarbures La ville de Annaba est arrivé à être performante grâce à quelques entreprises exportatrices implantées sur son sol totalisant un chiffre de 84.329.201 dollars dans les exportations de produits hors hydrocarbures. La Chambre de commerce et d’industrie Seybouse (CCI) avait délivré des certificats d’origine pour l’exportations de différents produits à savoir le phosphate, la fonte en gueuse, les bobines laminées, les diluants cendre de laiton, les couvercles en fer blanc, le liège et des déchets de papier. informe-t-on. Or, la société étatique Ferphos occupe d’ores et déjà la première place parmi les entreprises algériennes exportatrices dans la région Est du pays, qui exporte son produit vers la France, l’Italie, l’Espagne, la Grèce, la Pologne et la Belgique. Elle avait exporté pour un montant évalué à 47.722.546 dollars. Quant à l’usine d’Arcelor Mittal qui est notamment classée en deuxième position avec un chiffre d’affaire de 13.651.062 dollars pour ses exportations d’acier vers la Tunisie et l’Espagne. L’Algérie a ainsi enregistré un excédent de la balance commerciale de 13,3 milliards de dollars auparavant. Le volume globale des exportations hydrocarbures notamment représente 97,15% contre 2,8 % seulement des exportations hors hydrocarbures en Algérie. Bon nombre d’observateurs ont estimé que les perspectives de croissance économique et d’investissement se sont bien installées à Annaba. «C’est le résultat d’une politique économique locale raisonnable et suivi». «Berceau de l’industrie nationale notamment dans la sidérurgie, métallurgie, pétrochimie et la transformation agroalimentaire, la wilaya de Annaba a tout pour devenir une des premières régions de croissance du pays», a souligné un économiste de région. 2,5 milliards d’euros pour le développement de l’investissement à Annaba Le chef-lieu de la wilaya dispose d’un pôle industriel qui est constitué majoritairement du complexe sidérurgique d’El Hadjar ainsi que celui d’Asmidal autour desquels gravitent près de 260 unités PME/PMI qui, notamment, activent dans les domaines de la sous-traitance et l’agro-industrielle. Les activités industrielles annexes concernent surtout la transformation métallique, bois, papier et des matériaux de construction. La wilaya comprend aussi 14 carrières en exploitation pour l’extraction des agrégats, le granit, l’argile et le feldspath. Sa longue façade maritime s’étend sur 80 Km de cotes représentant un potentiel halieutique et touristique très important et très poissonneux avec une production estimée à 8.000 tonnes par an. Ce dernier permet notamment de développer une industrie halieutique de plus en plus importante grâce aux unités de stockage et aux installations frigorifiques existantes. Sa superficie agricole utile (SAU) est de près de 38.000 hectares représentant plus de 60 % des terres agricoles et bénéficiant d’une pluviométrie de 1.100 mm/an. Le potentiel agro pédagogique de la wilaya est de 58 548 ha qui est localisé essentiellement au niveau des plaines alluviales de la Seybouse et du lac Fetzara notamment au niveau des zones des piémonts de Ain Berda, Cheurfa, Eulma et au sud de Berrahal là où on trouve la plupart des terres cultivées (58%). Des immenses espaces agricoles qui restent exposés aux aléas des intempéries et des stagnations prolongée des eaux des pluies. Or, l’Etat a réservé un montant de 229 millions de dinars soit 2,5 milliards d’euros pour le secteur de l’investissement à Annaba dans le cadre du plan quinquennal 2010/2014 qui est lié à des structures comme la CALPI, l’Ansej, CNAC, ANDI et Aniref. Pour le secteur du tourisme qui dispose d’une infrastructure hôtelière de 42 établissements de différents catégories avec un total de 3.400 lits seulement qui est loin de répondre à la demande en période estivale. La zone d’expansion touristique de la baie ouest Chetaibi d’une superficie de 328 ha connue pour être l’une des plus belles baies du monde, cette zone peut accueillir une moyenne de 11 équipements touristiques d’une capacité de 1.000 lits. Celle de Oued Bagrat de Seraïdi qui est située principalement sur le versant du mont formant cette vallée de 1.375 ha, son attrait demeure sa merveilleuse plage de Djenane El Bey. Celle-ci peut accueillir 15 équipements touristiques d’une capacité de 2.000 lits, alors que la dernière zone d’expansion, notamment la corniche de Annaba, ayant une superficie de 356 ha dans le prolongement nord vieux tissu urbain attire des milliers d’estivants chaque année, cette zone peut accueillir 20 à 30 équipements touristiques d’une capacité de 2.200 lits avec des infrastructures de détente et de loisir, souligne-t-on.

 

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26 mars 2017 7 26 /03 /mars /2017 22:02

Les trafiquants procèdent dans la discrétion à l’est du pays

Décidément, les trafiquants de corail ne baissent jamais les bras devant les services de sécurité. C’est ce qui ressort des dernières déclarations faites récemment par le chef de la BRI d’Annaba. Les éléments de la Brigade de recherche ont démantelé, dans la première semaine d’octobre 2016, un important réseau spécialisé dans le trafic de corail activant à l’est du pays. Une cache qui contenait 6 kilos de corail brut a été retrouvée au niveau du Oued Seybouse ainsi que 3 embarcations avec des moteurs marins et 30 bouteilles à air. Six membres des trafiquants ont été arrêtés par la police, tous originaires d’Annaba et d’El-Taref.

Ces nombreux réseaux de trafiquants ont alors plongé dans l’extraction clandestine la plus discrète qui soit en procédant en pleine nuit pour échapper aux contrôles des gardes-côtes. D’après les derniers échos communiqués tout récemment par les services de sécurité, il a été découvert un atelier de fabrication du corail à El Kala appartenant à une personne d’origine italienne, résidente depuis dix ans sur le territoire algérien. Les services de sécurité ont saisi 80 kg de produit brut et 100 millions de centimes, informe-t-on de sources sécuritaires. De toute évidence, le commerce juteux du précieux produit continue à être extradié vers l’Europe par des réseaux mafieux spécialisés dans le domaine. Dans ce chapitre, il est à rappeler qu’au début du mois de mars 2010, un contrebandier d’origine italienne connu sous le sobriquet de Salvador, âgé de 53 ans, avait été arrêté par les services de sécurité en possession d’une valise contenant 45 kg de corail brut qu’il s’apprêtait à faire sortir illégalement du pays via la frontière tunisienne. C’était vers la nuit que les policiers avaient reçu l’information faisant état de passeurs en activité dans la région d’El Kala. Arrivés dans la zone indiquée, les éléments de la police avaient appréhendé l’homme suspect qui était en contact avec des trafiquants de corail. Les enquêteurs avaient indiqué que le mis en cause fut présenté devant la justice pour être emprisonné. Le mois suivant, en avril 2010, la police judiciaire de la daïra d’El Kala, qui était munie d’un mandat de perquisition, avait découvert dans une maison isolée pas loin du lac Tonga, une quantité de 3 kg de corail soigneusement cachée dans un sachet en plastique, le mis en cause un certain K. A., 35 ans avait été arrêté aussitôt puis déféré devant le parquet d’El Kala pour trafic de corail. Une autre opération s’est soldée par la neutralisation de quatre personnes dont l’identité n’a pas été révélée par la police des frontières de la région Est. Avisés par des indicateurs, les gardes-côtes avaient réussi à faire tomber dans leurs filets les suspects qui étaient en possession illégale d’une quantité de 4,40 kg de corail brut estimés à plus de 80 millions de centimes, précise-t-on de même source. A noter que les dernières informations divulguées font état d’une opération d’envergure qui avait été déclenchée récemment par les autorités pour mettre un terme au pillage du corail ayant abouti à l’arrestation d’un réseau de pilleurs de corail à 7 miles des côtes d’El Kala. Agissant sur la base d’instructions minutieusement ordonnées la veille, il avait conduit à la neutralisation de quatre individus en flagrant délit à bord d’un petit chalutier dénommé «Nasr-Allah 114» en possession d’une quantité de 3,5 kg du produit brut d’une valeur de 50 millions. Dans ce contexte, il est impératif de signaler que les gardes-côtes et la police maritime d’El Kala sont à l’heure actuelle en train de mener une lutte sans merci contre cette redoutable mafia du corail qui ne fait que détruire l’économie nationale. L’année 2012 avait été marquée par de nombreuses arrestations de malfaiteurs. A titre indicatif, le 22 mars 2012 les éléments de la police (sous les ordres du défunt chef de sûreté, Drai Abdelkrim, qui était un policier de terrain ayant accompli déjà des records dans des affaires criminelles à Annaba) avaient suivi une fiable piste suite à des renseignements indiqués par des citoyens faisant état d’un vaste trafic de corail. Lors une perquisition effectuée à l’intérieur d’une maison située dans la localité Lahdada, à Oum Tboul, relevant du chef-lieu de la wilaya d’El Taref, les enquêteurs avaient découvert une quantité de 100 kilos de corail pour une valeur de 1,5 milliard de centimes, la marchandise était déjà prête dans des cartons pour être acheminée vers la frontière tunisienne, informe-t- on. Un chef de bande en possession d’un fusil de chasse ainsi que des cartouches d’un calibre 12 mm et deux complices ont été arrêtés dans cette opération policière pour trafic de corail. Toujours dans la journée du 22 mars et par un heureux hasard grâce à un barrage dressé sur la RN 44, les gendarmes avaient neutralisé un véhicule dans lequel trois trafiquants de la région ouest d’El Kala étaient en possession d’un GPS, une balance électronique et des couteaux. Une minutieuse fouille fut illico presto faite à l’intérieur de la voiture qui avait abouti à la découverte de 3,5 kg de corail bien dissimulés. Les malfaiteurs avaient été arrêtés sur place pour y être embarqués. Une deuxième opération presque similaire était survenue en cette période suite à des précieuses informations parvenues aux forces de police de cette région frontalière, a-t-on appris de sources policières. Suivant la piste indiquée, la police judiciaire d’El Kala avait réussie, grâce à un mandat de perquisition délivré par la justice, à mettre la main dans un domicile d’un trafiquant de corail sur une importante quantité prête à être acheminée vers la Tunisie, soit une marchandise de 30 kilos de corail, dissimulée dans un sac dans l’appartement d’un activiste dans le domaine. Trois trafiquants avaient été alors arrêtés et présentés devant le procureur de la République près du parquet d’El Kala.

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22 mars 2017 3 22 /03 /mars /2017 21:34

Un avion de combat israelien abattu dans une contre-attaque de l’armée syrienne

Ces dernières 48 heures ont été très violentes où des bombardements de nuit qui ont déclenché une contre-attaque de l’armée syrienne visaient les positions du Hezbollah, mouvement chiite engagé aux côtés de l’armée syrienne, a informé l’armée israélienne.

Une série de frappes produite par l'aviation israélienne près de Palmyre a visé à empêcher le transfert d'armes au Hezbollah, mouvement libanais qui lutte contre les groupes terroristes sur le sol syrien depuis le début de la crise. A en croire des informations sûres, la Syrie a affirmé de son côté avoir abattu un appareil israélien qui était entré dans son espace aérien pour viser des cibles près de Palmyre. Un autre avion israélien a été touché à la suite des frappes israéliennes contre des convois sur le sol syrien, a dit Damas. En effet, l’armée syrienne a annoncé avoir abattu un des quatre avions israéliens qui ont effectué des frappes, dans la nuit du 17 mars 2017 sur plusieurs cibles situées en territoire syrien après que Damas a ordonné à sa défense anti-aérienne de riposter tout de suite, informe-t-on. «Notre défense aérienne a abattu un appareil, touché un autre et forcé les autres à fuir », a affirmé l'armée dans un communiqué publié par l'agence officielle Sana. Par ailleurs, Israël a également bombardé un aéroport militaire situé à proximité de Damas. Les médias ont rapporté que des chasseurs israéliens avaient fait une frappe visant l'armée gouvernementale syrienne à l'ouest de Damas, près de la frontière avec le Liban. Cet incident est le plus sérieux survenu entre Israël et la Syrie depuis le début de la guerre civile en 2011 qui dure depuis notamment six ans.

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