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24 mars 2013 7 24 /03 /mars /2013 20:14
20 ans de prison pour une mère ayant brûlé vive sa propre fille

UNE MÈRE DE FAMILLE ORIGINAIRE DE LA LOCALITÉ D’EL-KARMA À BOUHADJAR, RELEVANT DU CHEF-LIEU DE LA WILAYA D’EL-TARF, A ÉTÉ CONDAMNÉE PAR LA COUR D’ASSISES D’ANNABA À UNE PEINE DE 20 ANS DE RÉCLUSION CRIMINELLE POUR AVOIR BRÛLÉ SA PROPRE FILLE. 

Les faits remontent à 2012 lorsque cette mère de famille apprit que la victime H. Mounia, sa fille, était enceinte suite à une relation sexuelle. Le jour du crime, la mise en cause avait décidé pour éviter le scandale de frapper la victime avec des coups de bâton sur toutes les parties de son corps jusqu’à l’évanouissement puis elle l’avait traînée vers les toilettes de la maison, inconsciente, avant de l’asperger d’essence et de la brûler vive. Pour camoufler son acte horrible, l’accusée se mit à hurler dans le but d’attirer l’attention de ses voisins afin de les informer d’un suicide. Une enquête fut ouverte par la Gendarmerie qui révéla l’absence d’indices pouvant confirmer la thèse du suicide. Les deux sœurs jumelles de la victime ont affirmé lors de l’instruction que leur sœur ne pensait jamais au suicide. Au procès l’auteur du crime a nié tout en bloc ainsi que les deux témoins qui ont déclaré devant le juge que la victime souffrait de troubles psychiques afin de sauver leur mère, un fait que le juge a rejeté finalement. Après les délibérations, l’accusée a été reconnue coupable d’homicide volontaire et condamnée à 20 ans de prison ferme.

OKI FAOUZI
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19 mars 2013 2 19 /03 /mars /2013 22:10

ENQUETE

                  

 

 DES RÉSEAUX ACTIVENT DANS LA CONTREFAÇON

                   DES CIGARETTES ET TABAC A CHIQUER A L’EST 

                  

 

  En effet, l’industrie du tabac en Algérie représente le deuxième pourvoyeur de fiscalité après la grosse boite sonatrach ou’ la société nationale des tabacs et allumettes qui notamment détient le monopole sur notre marché national du tabac, celle-ci verse des milliards de dinars comme recette fiscale chaque année au trésor public. soit une quantité estimée à 6 tonnes de tabac à priser qui fut saisie vers la fin de 2010 sans registre de commerce ni facture par la gendarmerie nationale qui était en patrouille dans la commune de Salah Bey relevant de la wilaya de Setif . les gendarmes ont découvert lors d’une fouille d’un fourgon de marque Peugeot J9 plus de 160 Kg de tabac à chiquer et après une perquisition effectuée au domicile du chauffeur, c’est une quantité de 60 quintaux de cette marchandise qui fut retrouvée en stock chez lui destinée au marché parallèle de l’Est du pays. En 2012, les éléments de la brigade mobile de la police judicaire de la wilaya de Sétif avaient saisi lors d’une perquisition ordonnée par le procureur de la république effectuée dans un atelier clandestin situé à Ain Oulméne une grande quantité de tabac à chiquer contrefait, soit 34600 sachets portant un faux logo imité et un lot de matériels servant à la contrefaçon avaient été trouvés par la police qui avait arrêté deux présumés auteurs. Informe-t-on.  

 Or, la chine représente le premier producteur de tabac dans le monde avec un taux de l’ordre de 36 % et demeure en même temps le premier pays consommateur avec environ 40% des utilisations apparentes mondiales. Ce pays qui consomme presque toute sa production exporte une moyenne de 2,5 % de sa production. Les états unies qui produisent 17% occupe la 4 eme place mondiale comme état producteur de feuilles de tabac à plus de 377 000 tonnes par an. D’après l’organisation internationale du travail OIT, le secteur de l’industrie du tabac emploie prés de 2 millions de personnes dans la fabrication de produits du tabac, 40 millions dans le monde cultivent et transforment les feuilles de cette matière .soit trois grandes sociétés contrôlent les deux tiers de la production mondiale de cigarettes à savoir china national Tobacco corporation, Philip Morris et BAT. Dans cette vision il est à souligner que plusieurs marchands de tabac activant à l’Est ont dénoncé à maintes reprises des défaillances constatées dans les tabacs à chiquer distribués par la SNTA de la région, certains ont évoqué la mauvaise qualité du conditionnement du tabac et d’autres ont dénoncé quelques marchandises distribuées étant impropres à la consommation. un produit qui fait de nos jours l’objet d’un trafic  de contrefaçon à grand échelle et chaque jour dés huit du matin des centaines de jeunes de chômeurs envahissent la succursale de la société nationale des tabacs et allumettes SNTA située sur la place de champs de mars à Annaba pour s’approvisionner en tabac et le revendre dans le marché noir . Ce dépôt de vente rassemble une foule intense de jeunes gens de tous âgés venus de toutes les localités avoisinantes de la ville qui notamment se sont lancés dans le métier d’occasionnels buralistes. Ces commerçants qui travaillent en noir auprès du seul fournisseur. Les autres clients n’appartenant pas à cette catégorie de faux buralistes seront contraints d’attendre longtemps à l’extérieur pour pouvoir acheter leurs marchandises après que ces nombreux jeunes eut fini leurs achats. ces buralistes d’un nouveau genre prennent d’assaut aussitôt les trottoirs voisins juste en face de la société pour étaler sur des cartons les paquets de cigarettes de diverses marques avec d’autres de marques contrefaites ramenées par des africains clandestins qui sont en situation   irrégulière à Annaba dont la plus part sont logés dans la vieille ville place d’armes . En tout état de cause personne même la police n’a pu les faire partir de ces lieux et c’est là que s’entassent par dizaines les cartons de cigarettes de production algériennes et étrangères issues de la contre bande dont la majorité provient des pays voisins. A titre illustratif, le Niger, le Mali, la Libye, le Maroc et la Tunisie.  A en croire nos informateurs, les principaux fournisseurs des réseaux de contre bande de produits tabagiques sont en général des conducteurs de poids lourds, d’anciens travailleurs dans le port, des douaniers versés dans ce créneau juteux qui arrivent à faire sortir sans difficulté une quantité saisie de tabac acheminée par des marins et des africains qui activent sur le sol national. A-t-on souligné de sources proches de la douane. A ce sujet il est à noter que la contre façon des cigarettes de production nationale et étrangère s’effectue au vu et au su de tout le monde et constitue un marché très florissant pour les trafiquants de la région. L’état est appelé à mettre un terme à ce trafic qui prend de l’ampleur.

 

 

                                                        PAR OKI FAOUZI                    

 

 

 

 

 

                                                       

 

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17 mars 2013 7 17 /03 /mars /2013 21:57

 

 

Dix années de prison requises contre des kidnappeurs

SIÉGEANT EN SA SESSION CRIMINELLE, LA COUR D’ASSISES D’ANNABA A EU À TRAITER UNE MYSTÉRIEUSE AFFAIRE DE KIDNAPPING DIGNE D’UN FILM POLICIER AMÉRICAIN DANS LAQUELLE DEUX POLICIERS ÉTAIENT DES AUTEURS D’UNE SCÈNE CRIMINELLE. LE JUGE  MAMÈNE BRAHIM, AVEC SA GRANDE SAGESSE ET SON SAVOIR JURIDIQUE, A SU ÉCLAIRER PLUSIEURS ZONES D’OMBRE QUE PRÉSENTAIENT LE SCÉNARIO EN QUESTION . 

L’arrêt de renvoi de la chambre d’accusation a révélé que durant une ronde nocturne effectuée par la police dans la nuit du 3/7/2011, les services de sécurité avaient été informés par un certain Chrait Islam du kidnapping de son ami Bousaid Lamine. Les faits se sont déroulés à quelques mètres du consulat général de Tunis à Annaba lorsque les présumés auteurs, notamment Charfi Walid, policier de son état à Alger et résidant à Annaba, son voisin Zalani Toufik, policier aussi de profession, Guarss Saifedine et Khaloufi chamsedine avaient avec leurs armes de service agressé Lamine en le mettant avec force dans la malle de leur véhicule de marque Symbol. Les informations judiciaires indiquent qu’une fois avisés, les policiers ont pris en chasse la voiture suspectée et en tirant des coups de sommation, ils avaient neutralisé les mis en cause au niveau de la cité de Belvédère. L’intervention musclée des forces de l’ordre avait permis au moment propice la délivrance de la victime des griffes des malfaiteurs en le faisant sortir du coffre du véhicule, informe-t-on. Un pistolet de calibre 9 mm fut découvert sur le siège arrière de la voiture à bord de la quelle se trouvaient les quatre personnes. Lors de l’enquête judiciaire, la victime a avoué avoir eu une relation amoureuse depuis trois années avec Sabrina, une parente de l’un des accusés. Celle-ci raconta toute l’histoire à sa tante qui à son tour demanda son fils Walid de rencontrer la victime pour lui dire d’arrêter de la voir et de l’importuner au téléphone du domicile. C’est en effet de là que le policier contacta Lamine pour le rencontrer dans le lieu du drame, révèle-t-on. Vers 10 h du soir de cette tragédie au lieudit Gasiot, la bande agressa la victime avant de l’emmener dans leur véhicule. L’affaire fut jugée selon la loi 291, 137 ,179 et 199 du code pénal. Durant le procès, le juge avait tenté d’avoir des précisions. Appelés à la barre, les détenus ont chacun donné une nouvelle version des faits, tout en niant en bloc l’acte d’agression et de kidnapping. Le policier, qui était le principal accusé dans l’affaire avait raconté qu’il était agressé par la victime et ses compagnons et qu’il n’avait menacé personne avec son arme de service. Le juge avait dit à l’adresse des prévenus : «Arrêtez Messieurs de prendre la justice comme ignorante, il y a dans ce dossier toutes les preuves contre vous et nous avons étudié plus d’une fois votre affaire alors ne me dites pas n’importe quoi !» Durant l’audience, il a été remarqué l’absence majeure du témoin oculaire et surtout de la victime qui est un élément important dans toute cette affaire. Lors de son réquisitoire, le représentant du ministère public a démontré les étapes correctes de la scène du drame mettant en cause toute la bande, exigeant ainsi une peine de dix ans contre eux. Les avocats, qui étaient nombreux dans ce procès, ont axé leurs plaidoiries sur le grand doute qui pèse dans le témoignage du témoin et les propos fictives de la victime dans le but de voir les quatre personnes en prison. Après les délibérations du jury, Charfi Walid a été condamné à deux années de prison alors que ses trois complices à une année seulement. Kidnaping d’enfants contre des rançons à Annaba De nos jours, le phénomène du kidnapping est devenu une monnaie courante dans la ville de Annaba et ses environs et la population annabie vit actuellement une immense peur et inquiétude, notamment les familles qui ont des enfants en bas âge. Le plus dramatique cas ce fut celui des deux petits enfants Ibrahim et Haroun âgés de 9 et 10 ans qui avaient été enlevés au bas de leurs immeubles UV 13 et 18 dans la ville Ali-Mendjeli à Constantine puis retrouvés plusieurs heures après morts l’un dans une valise et l’autre dans un sac en plastique à ordures. Par ailleurs, et selon les récentes informations dont nous disposons, c’est au lieudit  Kharaza, il avait été enlevé vers la fin du mois de février 2012 un petit enfant de 5 ans. La victime fut kidnappée dans des circonstances toujours inconnues. Ses parents avaient signalé sa disparition depuis déjà un bon moment mais les recherches entamées  pour trouver sa piste sont restés sans résultat. Au moins d’un mois déjà, selon des sources policières, le troisième enlèvement d’enfants commis au chef-lieu de la wilaya de Annaba après celui d’une petite fillette qui avait été enlevée tout près de son école, dans la même localité. Les services de sécurité avaient lancé des investigations dans le but de démanteler le réseau qui active dans cette dangereuse filière du nouveau banditisme à l’Est algérien. Le cas aussi du dénommé Aïssa H. originaire de Annaba qui a été victime du kidnapping de ses deux fils âgés de 5 et 6 ans par leur mère de nationalité tunisienne. Frappé d’un désarroi, le pauvre bonhomme se rendit en Tunisie pour déposer une plainte contre son ex-épouse. Il a été condamné par la justice à verser une pension alimentaire de 400 DT pour qu’il puisse voir seulement ses deux enfants. Le pauvre homme ne sait désormais plus comment faire pour voir ses fils ? Le même phénomène des enlèvements se poursuit. Un fait dramatique est aussi celui d’une famille aisée habitant la ville d’Annaba dont le fils âgé de 11 ans a échappé miraculeusement à une tentative de kidnapping en plein jour au cœur du centre ville à proximité de la salle de cinéma Ifriqiya. La victime, dont le père qui est connu dans le milieu des affaires, un riche entrepreneur, avait été en sortant de l’école accostée par quatre malfaiteurs armés de couteaux qui étaient à bord d’une voiture voulant l’enlever pour demander, selon l’enquête préliminaire, une rançon à son père. Le petit garçon accompagné par son camarade de classe en voyant ses ravisseurs qui voulaient l’attraper a traversé la route pour se sauver et c’est là qu’il fut renversé violemment par un véhicule lui occasionnant de graves blessures aux jambes. Les kidnappeurs avaient pris la fuite au moment de l’accident, nous informe-t-on. Les éléments du 7e arrondissement avaient aussitôt déclenché une enquête pour trouver la piste des présumés auteurs.

OKI FAOUZI
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8 mars 2013 5 08 /03 /mars /2013 19:25

 

Un plan pour les urgences médico-chirurgicales

D’AUCUNS AURONT CERTAINEMENT CONSTATÉ UN CHANGEMENT PLUS OU MOINS RADICAL DANS TOUT LE CONCEPT DU CHU IBN ROCHD DE ANNABA DEPUIS CES DERNIERS MOIS SEULEMENT, ET SURTOUT DEPUIS L’INSTALLATION DU NOUVEAU STAFF COMPOSÉ DE PROFESSEURS EN MÉDECINE. 

Certes, l’objectif recherché par cette nouvelle direction est avant tout d’aboutir à l’amélioration réelle des conditions de prise en charge des malades. Pour ce faire, une étude approfondie des moyens à mettre en œuvre a été élaborée pour permettre aux différents services d’assurer des prestations de qualité aux patients malgré la surcharge qui pèse sur cet important centre hospitalo-universitaire régional. Or, loin de toute lutte syndicale qui ne saurait jouer en faveur de cette institution médicale et encore moins des malades, le développement de la santé publique devenait contre toute attente le seul moyen de mettre fin aux velléités qui avaient longtemps caractérisé le secteur. En effet, la qualité des soins passe surtout par l’état des infrastructures sanitaires qui sont très anciennes nécessitant une rénovation et datant en grande partie de l’époque coloniale. Divers services ne répondent plus aux normes en vigueur compte tenu de l’accroissement élevé de la démographie. Il va sans dire que cette situation se traduit par une inadéquation dans plusieurs endroits entre la demande en soins, l’offre disponible et la convergence soutenue vers le seul hôpital Ibn Rochd de Annaba pour lequel ses urgences médico-chirurgicales sont constamment, de jour comme de nuit, débordées puisque couvrant à elles seules une population de plus de 600 000 habitants. Chaque jour de nombreux patients sont évacués d’urgence vers cette structure médicale, en provenance des wilayas limitrophes, notamment Guelma, Souk Ahras, Tébessa, El Tarf et Skikda. Une situation critique qui a provoqué aujourd’hui, souligne-t-on, une grande surcharge pour cet hôpital qui affiche complet. En vue de créer des conditions de travail plus adéquates, la direction de l’hôpital a entamé des travaux d’aménagement des locaux actuels, notamment des urgences chirurgicales, en créant un prolongement avec les anciens locaux. En effet les patients et les blessés arrivent en masse aux portes de ce service qui manque d’équipements modernes. Les personnels relevant de l’hôpital Ibn Rochd «Service des urgences médico-chirurgicales, Dorban, Ibn Sina, Seraidi, Clinique d’ophtalmologie, Pédiatrie Sainte -Thérèse» déploient des efforts considérables de jour comme de nuit en dépit de moyens qui ne répondent pas du tout aux besoins pour secourir, soigner et orienter les malades. Malgré le déficit criant en équipement médical adapté et médicaments spécifiques auquel s’ajoute, faut-il le signaler, le comportement le plus souvent agressif de certains accompagnateurs et malades impatients. Son personnel médical - résidents compris - est de l’ordre de 19%, paramédical 35 %, administratif 9 % et technique 39 %. Le service des urgences, un pilier de l’hôpital Les UMC - Urgences médico-chirurgicales- de l’hôpital Ibn Rochd, qui sont actuellement en voie d’être parfaitement aménagées, restent jour et nuit surchargées vu le nombre élevé de blessés qui se rendent à cet endroit pour des soins d’urgence. Ainsi, ce sont surtout des blessés qui viennent souvent des autres wilayas limitrophes qui provoquent cette surcharge anormale. Les urgentistes sont dépassés dans leur activité médicale, et se retrouvent souvent dans des situations d’insécurité et aussi devant des personnes diverses dont les malades imaginaires, voire les noctambules en état de stress. Les UMC ont vu leur volume d’activité croître. Parmi les causes de leur engorgement, le manque de lits d’hospitalisation, notamment pour des séjours de moyenne et longue durée. Durant l’année 2012, le CHU, qui dispose de 466 lits, a enregistré 69 315 hospitalisations dont 893 décès recensés, soit un taux d’occupation de malades TOM évalué à 111,32. La maternité vient en tête avec 19 560 admissions dont 2 décès, le pavillon des urgences chirurgicales pour 54 lits a enregistré 12 182 admissions, dont 365 décès enregistrés pour la même période. Les activités de l’hôpital Ibn Sina disposant de 279 lits a enregistré 13 996 hospitalisations pour un nombre de séjour de 80 561 journées et un TOM de 79,10, avec un nombre de décès de 1 075 malades. Ses PU médicales ont comptabilisé 4 833 admissions dont 570 décès. Les décès sont surtout notés dans les services de réanimation chirurgicale, médicale, pédiatrique, qui accusent habituellement des taux de mortalité élevés explicables par la gravité des cas pris en charge. Une augmentation de la mortalité hospitalière perceptible au niveau des services de cardiologie, hématologie, maternité. Parmi les affections grandes pourvoyeuses de mortalité, l’on indique les traumatismes, les cancers, les neuropathies, les maladies endocriniennes et métaboliques, anomalies congénitales et autres. Dans ce contexte il faut savoir que l’ouverture du grand portail du CHU Ibn Rochd qui était fermé depuis des années a résolu une grande contrainte pour la circulation facile lors des évacuations. Aussi est-il prévu le transfert des urgences médicales du CHU Ibn Sina vers Franc Fallon. Un retard dans l’opération est affiché pour cause de transfert de propriété. Un aménagement est prévu du service de néonatologie dans le but de désengorger les services de gynécologie et de pédiatrie et soulager la tension qui règne en maître dans ces services. Il a été retenu la création de deux services dans les EHS El Bouni. Les activités de l’hôpital Dorban font état de 6 557 hospitalisations pour 198 lits, avec un nombre de décès de 218 cas, informe-t-on. La clinique de pédiatrie disposant de 94 lits a enregistré 7 905 admissions dont 206 décès. D’après les données officielles de la direction du Centre hospitalo-universitaire Ibn Rochd, 100 908 hospitalisations enregistrées, 20 455 actes opératoires et 2 392 décès. Sur le plan de l’activité maternité, il a été comptabilisé près de 18 000 accouchements durant l’année 2012 dont 5 688 césariennes qui ont donné naissances à 17 234 bébés, 383 mort-nés et 252 décès néonataux par rapport à 2011 qui a enregistré 17 027 accouchements dont 5 148 par césarienne d’où le service affiche une nette augmentation de son activité opératoire d’année en année. Les activités d’urgences médico-chirurgicales font état de 139 894 consultations, 21 625 admissions, 5 373 actes opératoires, 3 686 évacuations et 133 279 examens de radiographie. Le nombre des malades évacués au CHU de Annaba s’élève à 65 99 cas venus de Guelma, Souk Ahras, Tébessa, Skikda, El Tarf et d’autres wilayas de l’Est. Ces malades transférés ont tous reçu les soins dispensés par cette structure médicale. A noter enfin que l’activité d’hémodialyse a recensé un nombre de 13 059 cas de dialyse ordinaire et 45 120 cas de dialyse péritonéale. C’est, faut-il le dire, une gestion rigoureuse à laquelle s’astreint le nouveau staff composé de professeurs en médecine, qui fait l’impossible pour assurer une couverture sanitaire de qualité malgré les contraintes qui existent encore et l’état des lieux. L’hôpital Ibn Rochd a grand besoin, dit-on, de s’adapter au progrès, et il faut qu’il soit doté de tous les équipements nouveaux dont il a besoin pour répondre aux aspirations des patients.

OKI FAOUZI
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4 mars 2013 1 04 /03 /mars /2013 14:05

 

 

Les trafiquants de corail activent dans la discrétion à l’est (2e partie)

A EN CROIRE DES SOURCES CRÉDIBLES, LES ÉLÉMENTS DE LA GENDARMERIE DE LA WILAYA D’EL-TARF ONT RÉUSSI, GRÂCE À DES RENSEIGNEMENTS FIABLES, À NEUTRALISER UN VASTE RÉSEAU DE TRAFIQUANTS DE CORAIL QUI OPÈRENT DANS LES LOCALITÉS DE BEN-M’HIDI, OUED-BETTAH, EL-MARSA, OUED- BATTAH, CAP ROSA ET KALA RELEVANT DE LA ZONE FRONTALIÈRE ALGÉRO- TUNISIENNE.

Une livraison de 135 kg de corail était sur le point de passer en Tunisie Il faut savoir aussi qu’il existe aujourd’hui 80 pays dits coralliens dont la France et l’Australie où se trouve le plus long massif corallien de la planète : la grande barrière de coraux d’une longueur de 2 000 kilomètres et d’une largeur maximale de 72 kilomètres. Ce récif est situé au nord-est de ce pays. Le principal ennemi du corail reste l’homme, c’est notamment lui par ses activités qui est à l’origine de la destruction du plus grand nombre de récifs coralliens dans le monde. Des estimations font état de 70% du pourcentage des récifs qui seront détruits par les activités humaines dans les années à venir. Des essais nucléaires avaient été faits en 1997 par la France dans le Pacifique et qui, apprend-on, avaient endommagé l’écosystème et les coraux. En effet, les trafiquants professionnels choisissent toujours des lieux loin des regards humains afin de procéder à l’exploitation de cette richesse en payant une main- d’œuvre algérienne apte pour les opérations. Dans cette optique, il y a lieu d’indiquer que les braconniers étrangers «tunisiens et italiens» ont vraisemblablement réussi à créer une vaste organisation composée de trafiquants algériens ayant pour mission de faire parvenir le corail en Italie puisque les côtes françaises, tunisiennes et italiennes sont dépourvues de cette valeureuse matière corallifère. A ce sujet il est impératif de souligner que le décret exécutif n°95-323 du 10/95 stipule que «les zones d’exploitation des ressources coralliennes ne doivent pas être exploitées plus de cinq ans consécutifs; après ce délai, elles sont interdites à l’exploitation pour une période de quinze années pour permettre leur régénération naturelle». «C’est dès 1997 que les Italiens ont été obligés de cesser leurs activités d’exploitation face à l’interdiction promulguée par la loi algérienne en l’an 2000. Ces nombreux réseaux de trafiquants ont alors plongé dans l’extraction clandestine la plus discrète qui soit en procédant aux échanges en pleine nuit pour échapper aux contrôles des garde-côtes. D’après les derniers échos communiqués tout récemment par les services de sécurité, il a été découvert un atelier de fabrication de corail à El Kala appartenant à une personne d’origine italienne résidant depuis dix ans sur le territoire algérien. Les services de sécurité ont saisi 80 kg de produit brut avec 100 millions de centimes, a-t-on appris de source sécuritaire. De toute évidence le commerce juteux du précieux produit continue d’ores et déjà à être extradé vers l’Europe par des réseaux maffieux spécialisés dans le domaine. Dans ce chapitre il est à rappeler qu’au début du mois de mars 2010, un contrebandier d’origine italienne, connu sous le sobriquet de Salvador, âgé de 53 ans, avait été arrêté par les services de sécurité en possession d’une valise contenant 45 kg de corail brut qu’il s’apprêtait à faire sortir illégalement du pays par la frontière tunisienne. C’est durant la nuit que les policiers avaient reçu l’information faisant état de passeurs en activité dans la région d’El Kala. Arrivés dans la zone indiquée, les éléments de la police avaient appréhendé l’homme suspect qui était en contact avec des trafiquants de corail. Les enquêteurs ont indiqué que le mis en cause a été présenté devant la justice avant de se retrouver derrière les barreaux. Le mois suivant en avril 2010, les éléments de la police judiciaire de la daïra d’El Kala qui étaient munis d’un mandat de perquisition avaient découvert dans une maison isolée, pas loin du lac Tonga, une quantité de 3 kg de corail soigneusement cachée dans un sachet en plastique. Le mis en cause, un certain K. A., 35 ans, avait été arrêté aussitôt puis déféré devant le parquet d’El Kala pour trafic de corail. Une autre opération s’est soldée par la neutralisation de quatre personnes dont l’identité n’a pas été révélée par la police des frontières de la région Est. Avisés par des indicateurs, les garde- côtes avaient réussi à faire tomber dans leurs filets les suspects qui étaient en possession illégale d’une quantité de 4,40 kg de corail brut estimés à plus de 80 millions de centimes, précise-t-on de même source. A noter que les dernières informations divulguées font état d’une opération d’envergure qui avait été déclenchée récemment par les autorités pour mettre un terme au pillage de corail, ayant abouti à l’arrestation d’un réseau de pilleurs professionnels de corail, à 7 miles des côtes d’El Kala. Agissant sur la base d’instructions minutieusement ordonnées la veille qui avaient conduit à la neutralisation de quatre individus en flagrant délit à bord d’un petit chalutier dénommé Nasr-Allah 114 en possession d’une quantité de 3,5 kg du produit brut d’une valeur de 50 millions. Dans ce contexte, il est impératif de signaler que les garde-côtes et la police maritime d’El Kala sont à l’heure actuelle en train de mener une lutte sans merci contre cette redoutable mafia du corail qui ne fait que détruire l’économie nationale. L’année 2012 avait été marquée par de nombreuses arrestations de malfaiteurs. A titre indicatif, le 22 mars 2012 quand les éléments de la police sous les ordres du défunt chef de Sûreté Drai Abdelkrim qui était un policier de terrain ayant élucidé de très nombreuses affaires criminelles complexes à Annaba avaient suivi une piste sérieuse suite à des renseignements communiqués par des citoyens faisant état d’un vaste trafic de corail. Lors d’une perquisition effectuée à l’intérieur d’une maison située dans la localité Lahdada à Oum Tboul relevant du chef-lieu de la wilaya d’El Taref, les enquêteurs avaient découvert une grande quantité de 100 kilos de corail pour une valeur de 1,5 milliard de centimes. La marchandise était déjà prête dans des cartons pour être acheminée vers la frontière tunisienne, informe-t- on. Un chef de bande en possession d’un fusil de chasse ainsi que des cartouches de calibre 12 mm et deux complices ont été arrêtés dans cette opération policière pour trafic de corail. Toujours dans la journée du 22 mars et par un heureux hasard grâce à un barrage dressé par la gendarmerie sur la RN-44, les gendarmes avaient neutralisé un véhicule dans lequel trois trafiquants de la région ouest d’El Kala avaient été trouvés en possession d’un GPS, d’une balance électronique et de couteaux. Une minutieuse fouille fut illico presto faite à l’intérieur de la voiture qui avait permis la découverte de 3,5 kg de corail bien dissimulés. Les malfaiteurs avaient été arrêtés sur place pour être embarqués. Une deuxième opération presque similaire était survenue en cette période suite à de précieuses informations parvenues aux forces de police de cette région frontalière, a-t-on appris de sources policières. Suivant la piste indiquée, la police judiciaire d’El Kala était parvenue grâce à un mandat de perquisition délivré par la justice à mettre la main dans un domicile d’un trafiquant de corail sur une importante quantité prête à être expédiée vers la Tunisie. Une marchandise de 30 kilos de corail avait été découverte dissimulée dans un sac dans l’appartement d’un activiste dans le domaine. Trois trafiquants avaient été alors arrêtés et présentés devant le procureur de la république près du parquet d’El Kala . (Suite et fin)

OKI FAOUZI
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3 mars 2013 7 03 /03 /mars /2013 21:37

 

Les trafiquants de corail activent dans la discrétion à l’est (1re partie)

A EN CROIRE DES SOURCES PLAUSIBLES, LES ÉLÉMENTS DE LA GENDARMERIE DE LA WILAYA D’EL-TARF ONT RÉUSSI MAJESTUEUSEMENT GRÂCE À DES RENSEIGNEMENTS FIABLES, À NEUTRALISER UNE PISTE D’UN VASTE RÉSEAU DE TRAFIQUANTS DE CORAIL QUI OPÈRENT DANS LES LOCALITÉS DE BEN M’HIDI, OUED BETTAH, EL-MARSA, OUED BATTAH, CAP ROSA ET KALA RELEVANT DE LA ZONE FRONTALIÈRE ALGÉRO- TUNISIENNE.

L’opération a été menée ces derniers 24 heures du mois février 2013, quand la brigade d’El Kala avait tendu une sourcière sur la RN°88 de la localité Meleha à deux trafiquants qui étaient abord d’une Renault Clio en possession de 40 kg de corail. Le mois d’août 2012, une opération qui avait été menée d’une main de maître par le commandement de l’état major, avait duré trois jours d’investigations ayant conduit à une importante saisie de 100 kg de corail rouge, 30 combinaisons de plongée sous-marine, 10 embarcations bien équipées pour ce fructueux trafic discret ainsi que des bouteilles d’oxygènes. La valeur estimée de cette grosse prise, avait été évaluée à 10 milliards de centimes, nous a-t-on informé auprès de ces services. Le corail est une classe d’invertébrés marins ayant pour caractéristique commune un squelette externe calcaire ou corné et protecteur appelé corail. Les vrais coraux secrètent du carbonate de calcium et les récifs coralliens sont surexploités par les pécheurs. Dans ce volet, il faut savoir qu’on pêche les coraux dans le but de les vendre pour en faire des bijoux de valeur. En outre, on se sert des coraux extraits des récifs afin de construire des maisons, des routes et aussi des chaux. Par ailleurs, il convient d’indiquer que ce produit noble contient un écran solaire naturel, soit un acide aminé rare. Or, ce dernier existe particulièrement dans les profondeurs du littoral de la zone très riche de la wilaya d’El-Tarf «El Kala». A cet effet, l’on indique que les matières nobles, à savoir le corail et la bruyère sont exploitées et transformées en multiples produits artisanaux. Cette matière précieuse est notamment localisée tout le long du littoral calois et sa qualité a largement dépassé nos frontières. La raison pour laquelle, la ville d’El Kala est appelée la capitale du corail. La matière est repêchée localement par la société méditerranéenne de pèche et de transformation du corail en parures, colliers, bracelets, boucles d’oreilles, bagues, cornes. Cette société exporte ses produits en Italie et aux pays du Golf. La deuxième matière précieuse qui est la bruyère nommée localement Bouhaddad est exploitée par la SARL Essbassa, une société privée qui était une ex-unité étatique connue mondialement par une variété de 164 modèles exportés en Italie, Etats-Unis, Espagne et la France. La seconde coopérative «Arts et traditions» est spécialisée dans la sculpture sur la bruyère. A titre illustratif, nous citerons le socle, le poudrier, le plumier. Selon toute vraisemblance, la mer d’El-Kala renferme d’importants gisements coralliens. D’après les indications de la direction de la pêche de la wilaya d’El Taref, l’extraction remonte au début de l’année 1970 jusqu’au mois d’octobre 2000 où elle avait été officiellement interdite par le gouvernement algérien. En tout état de cause, le corail au large d’El Kala avait subi une exploitation réellement forcenée de plusieurs amateurs aveuglés par le gain rapide et facile en étroite collaboration avec des pêcheurs étrangers à savoir tunisiens et italiens exerçant d’ores et déjà clandestinement sur les côtes algériennes. Devant cet état de fait, la garde côtière avait été renforcée ces dernières années pour protéger cette grande richesse naturelles de ces redoutables exploitants décidés à aller jusqu’au bout de leur trafic. De ce fait, de nombreuses arrestations avaient eu lieu durant ces derniers mois dans ce vaste littoral et grâce à la vigilance des brigades de la Gendarmerie nationale de la wilaya d’El-Tarf, de Ben M’hidi et de Berrihane. Selon certains armateurs questionnés à ce sujet, l’on apprend que le trafic du corail n’a jamais cessé dans le milieu des trafiquants qui activent toujours avec une totale discrétion et dans l’ombre. Il va sans dire que les barons du corail qui avaient pu faire des fortunes en détruisant le patrimoine national, utilisent encore des réseaux maffieux dotés de moyens sophistiqués pour l’extraction, le transit ainsi que l’écoulement de la matière précieuse. Il faut savoir que le kilogramme de corail brut vaut plus de 100 millions de centimes d’après la qualité, souligne-t-on. Une minutieuse et profonde enquête avait été menée dernièrement par les éléments de la police judiciaire de la ville d’El Kala grâce à des renseignements fiables, récoltés sur ce trafic qui prend des proportions alarmantes et dans laquelle, les investigations des enquêteurs avaient, avec un mandat de perquisition délivré par la justice, conduit à une importante saisie de 42 kg de corail dissimulée dans la cité de Jilassa à El Kala, nous informe-t-on de sources policières. Selon nos informations, le présumé auteur est un des trafiquants qui était versé dans ce créneau très rentable, la marchandise récupérée est, indique-t-on, estimée à une valeur de 500 millions de centimes. Connu depuis la préhistoire, le corail était déjà utilisé par les Egyptiens, les Grecs et les Romains pour l’utiliser dans des objets et des bijoux. Au Moyen âge, ce précieux produit était aussi un objet considéré comme une croyance pour les Tibétains et les indiens d’Amérique pour qui, c’était une pierre sacrée qui symbolisait l’énergie de la force vitale celle qui protège du mauvais œil. Or, les coraux sont parfois solitaires mais trop souvent, ils forment des colonies. Ainsi, les récifs coralliens naissent de l’accumulation des madrépores et certains sont vieux de 5 000 ans. Ils se développent généralement dans les zones peu profondes des mers chaudes. Le corail meurt au dessus de 29° et en dessous de 18°.

OKI FAOUZI
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27 février 2013 3 27 /02 /février /2013 23:23
Assainir l'environnement pour bâtir une production nationale

LA CONFÉDÉRATION GÉNÉRALE DES ENTREPRISES ALGÉRIENNES A ORGANISÉ UN SÉMINAIRE HIER AU 13E ÉTAGE DE L’HÔTEL SEYBOUSE D’ANNABA AVEC À L’ORDRE DU JOUR LE RÔLE DES ORGANISATIONS LOCALES DANS LE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE. CETTE CONFÉDÉRATION REGROUPE 1.700 ADHÉRENTS, DONT DES ÉCONOMISTES, DES EXPERTS INTERNATIONAUX ET DES OPÉRATEURS DANS LE DOMAINE EN QUESTION. 

Son président, M. Habib Yousfi, qui est membre de l’organisation africaine Business African basée à l’île Maurice et aussi président du patronat algérien, a soulevé, lors de son intervention, la question de la stabilité sociale et surtout les principales actions qu’avait engagées le chef de l’Etat Abdelaziz Bouteflika dès son premier mandat en initialisant un plan d’action pour la croissance et le développement national. Il convient de souligner la mise à niveau des infrastructures de base qui avait permis durant les années 1993-94 au pays de pouvoir régler sa dette extérieure. L’orateur a insisté sur la contribution de la PME pour la création d’emplois et vers la convergence d’une croissance économique hors hydrocarbures puisque le pays subit d’ores et déjà des effets négatifs dans la production touchant l’économie suite aux mauvaises gouvernances. Si le front social est instable, le gouvernement serait automatiquement perturbé. A ce sujet il faut noter que beaucoup d’entreprises algériennes souffrent et les sociétés privées ne peuvent être dissociées et désunies du développement du pays. Il est impératif d’assainir l’environnement local et national afin de permettre d’aller vers une contribution positive pour la construction d’une force économique algérienne.

OKI FAOUZI
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23 février 2013 6 23 /02 /février /2013 22:21

 

Echec du partenariat en Europe et en Algérie

LE GÉANT DE LA SIDÉRURGIE MONDIALE EST DANS LA TOURMENTE. LES GRANDES USINES D’ARCELORMITTAL DANS LE MONDE SOUFFRENT, EN EFFET, DE PERTES DE PRODUCTION, ALORS QU’EN L'ESPACE DE 30 ANNÉES, LA SIDÉRURGIE WALLONNE A PERDU TOUS SES HAUTS FOURNEAUX ET 80% DE SES EMPLOIS. 

Sept sites ont fermé dans la région liégeoise entraînant la perte de 1 300 emplois. Avec cette fermeture des installations de transformation, le marché européen est touché alors qu’on attendait mieux après la fusion de trois Groupes sidérurgiques dont l'entreprise française Usinor, en 2001. Arcelor se défend tant bien que mal, sans pouvoir empêcher la fusion des deux Groupes qui forment ArcelorMittal en 2006, dirigée par le PDG indien Lakshmi Mittal. Présent dans plus de 60 pays, le Groupe né de la fusion a investi 2 milliards d'euros en France et emploie 20 000 personnes répartis sur 150 sites dans l'Hexagone pour un chiffre d'affaires de 4,6 milliards d'euros en 2011, soit l'équivalent de 6% de l'activité totale du Groupe. A noter qu’un emploi dans la sidérurgie en génère trois autres. Chaque année, le Groupe indien produit environ 13 millions de tonnes d'acier, c'est-à-dire l'essentiel de la production française d'acier brut qui s'élevait à 15,7 millions de tonnes en 2011. De l'automobile à la construction en passant par l'électroménager et l'emballage, ArcelorMittal travaille avec divers secteurs industriels et compte en France plusieurs centaines de clients. «On fournit tous les constructeurs automobilistes français, allemands et anglais», détaille Walter Broccoli, secrétaire général FO ArcelorMittal Florange. Le Groupe travaille également avec des usines de fabrication de boîtes de conserve et de canettes, révèle-t-il. De nombreux ouvriers du complexe sidérurgique d’El-Hadjar révèlent à La Nouvelle République que le partenariat avec ArcelorMittal était une mauvaise fusion, qui a généré un énorme déficit pour l’Etat algérien, 70% du capital revient au partenaire euro-indien alors que les 30% restants sont une propriété publique. Les travailleurs avaient connu une série de grèves incessantes, poussés par le syndicat de l’entreprise, sans de grands gains. Ces dernières années, indiquent des cadres de la société, ont vu une réelle chute de la production en matière d’acier en Algérie, alors qu’avant l’instauration du système de partenariat avec les étrangers, le pays était classé comme leader africain. Aujourd’hui, l’Algérie est dépassée remarquablement par le Maroc qui produit près de 3 millions de tonnes d’acier par an. A ce sujet, il faut relever que le complexe avait à un moment donné enregistré, sauf une fois, une production estimée à 1,2 million de tonnes. Les multiples grèves, entre autres, avaient entraîné une baisse drastique du rendement : 700 000 tonnes d’acier par an ! De 18 000 , les travailleurs du complexe sont passés 5 600. Selon des observateurs, les engagements pris en matière de production n’ont jamais atteint les seuils projetés dans le plan de la reprise du complexe. Notons que durant les années 80, le complexe sidérurgique d’El-Hadjar, fleuron de l’industrie algérienne, en dépit de ses installations neuves et de ses 22 500 travailleurs n’avait jamais pu atteindre sa vitesse de production : seulement 750 000 tonnes d’acier sortaient annuellement de ses ateliers ; cette situation imposait chaque fois à l’Etat d’éponger un manque à gagner énorme en renflouant les caisses de Sider, à l’époque, à coup de milliards de dinars. Telle fut la raison pour laquelle Sider, au courant de l’année 1997, avait conçu un plan de redressement interne pour le sauvetage du complexe et de la sidérurgie en général. Dix mille travailleurs furent sacrifiés par la holding Sidmet qui avait mis en œuvre un plan de «morcellement» de Sider en 24 filiales sous prétexte que le complexe était un géant ingérable. Ce plan démesuré avait conduit Sider, en quelques années, vers des pertes énormes, lui occasionnant des dettes à hauteur de 60 milliards de dinars. En 1998, le gouvernement d’Ahmed Ouyahia décida d’injecter une enveloppe de 250 milliards de dinars dans le but de remettre sur pied la plus grande filiale du groupe Sider, Alfasid ; cet argent avait permis à des milliers de travailleurs de garder leurs emplois, mais le complexe n’arrivait toujours pas à dépasser le seuil médiocre des 750 000 tonnes d’acier par an. Cela a enfoncé Sider qui contractait d’énomes dettes auprès de Sonelgaz, Sonatrach, Ferphos et le Trésor public. Sur le plan commercial, la situation n’était pas plus reluisante : plus de 80% des produits sidérurgiques destinés à la vente étaient délibérément déclassés ou seulement destinés au marché local q détenu par les barons du rond à béton. Finalement, il ne restait que l’option d’un partenariat. Ce qui fut décidé au courant de l’année 2000. L’Etat lance un appel d’offres international pour lequel deux partenaires avaient soumissionné : Duterco, Italie, et Ispat du Groupe LNM». Une structure avait été mise en place, où on retrouvait M. Temmar, ministre de la Participation, la Banque d’Algérie, la holding Sidmet et Sider, afin d’effectuer un pilotage du business-plan des deux candidats. Celui du premier partenaire prévoyait une compression d’effectifs, une participation au capital de Sider de l’ordre de 20 millions de dollars et une prise en charge par l’Etat des salaires de la moitié du personnel de l’entreprise. Ispat préconisait la préservation des emplois existants, un investissement de 173 millions de dollars et la création de nouveaux postes d’emploi. L’accord de partenariat entre le gouvernement et le Groupe LNM fut signé le 18 octobre 2001. Avec 10 000 travailleurs et des installations vétustes, au terme de sa première année d’existence, ISPAT Annaba avait réussi à faire grimper la production de 750 000 à 1 200 000 tonnes d’acier. En 2006-2007, le Groupe ayant commis une faute dans un choix stratégiques en termes de production, l’usine avait alors abandonné la filière de l’acier électrique qui était, souligne-t-on, plus coûteuse, mais en 2009, la tendance s’est renversée, un fait qui avait occasionné des pertes pour l’entreprise. Dans cette optique, il faut savoir qu’en 1997, la production mondiale de l’acier avoisinait les 800 millions de tonnes. La Chine reste le premier producteur mondial d’acier avec plus de 475 millions de tonnes par an. La hausse des cours du minerai de fer en 2008 avait entraîné l’augmentation des prix de l’acier sur le marché mondial et une baisse des profits des grands groupes sidérurgistes, Arcelor Mittal notamment, qui s’était approvisionné en minerai des mines de fer d’El-Ouenza, dans la wilaya de Tébessa. Depuis quelques années, malgré toutes les facilités accordées à ce groupe ,la production n’a point décollé, alors que les capacités théoriques de l’usine sont de deux millions de tonnes. L’Algérie continue d’importer annuellement près de 1,7 million de tonnes de produits sidérurgiques pour une facture avoisinant le un milliard de dollars. En 2008, l’Algérie avait importé pour 1,7 milliard de dollars de produits en fer et en acier, une hausse de près de 38% par rapport aux années précédentes.

OKI FAOUZI
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22 février 2013 5 22 /02 /février /2013 22:56
Deux millions d'Algériens torturés durant la guerre de Libération

LE MINISTRE DES MOUDJAHIDINE MOHAMED-CHERIF ABBAS S’EST RENDU HIER DANS LA VILLE DE ANNABA POUR UNE VISITE DE DEUX JOURS À L’OCCASION DE LA COMMÉMORATION DE LA JOURNÉE NATIONALE DU CHAHID. 

La délégation ministérielle qui l’accompagnait était composée du wali Med El Ghazi, du P/APW et des autorités locales qui se sont déplacés dans l’après-)midi vers la commune de Oued El-Aneb pour baptiser le CEM de Kharaza au nom du chahid Sadrati-Rabeh, ensuite l’école de Draa El-Rich au nom de Chahid Abadi qui était né le 26 avril 1914 à Oued El-Aneb. Le chahid Abadi avait regagné les rangs des Moudjahidines en 1955. Deux ans plus tard, il fut arrêté par les soldats français qui lui ont fait subir les pires atrocités de la torture du colonialisme. La seconde étape que le ministre Cherif Abbas a effectuée dans cette wilaya a été celle du centre de torture de Oued El-Aneb qui recèle un grand pan historique de l’épode coloniale, l’endroit où la France avait exécuté beaucoup de Martyrs lors de la guerre de Libération nationale. A l’intérieur de ce triste endroit, nous avons constaté les chaînes de tortures et les fours qui servaient aux tortures des martyrs comme Bouzered Hocine,Fateha Zarkaoui et Benbaka Rabah qui avaient rendu l’âme dans ce lieu d’exécution . Deux millions d’Algériens avaient été torturés par l’armée française à l’époque, selon le témoignage de Bounouba Mohamed, moudhahid, âgé de 78 ans qui a eu le courage de nous relater quelques scènes de tortures que pratiquaient les soldats dans ce centre . Le 10 avril 1958, ce moudjahid avait été torturé durant un mois et cinq jours avec des chaînes, de l’électricité et de l’eau, révèle-t-il. Dix personnes ont été tuées ce jour-là, nous a déclaré Bounouba Mohamed. Lors de cette visite de travail, le ministre a pu rencontrer quelques rares Moudjahidines encore vivants partageant ainsi avec eux quelques mots de gratitude avant de se rendre à la bibliothèque communale de la dite commune pour la baptiser au nom de Abd Alaoui Mohamed qui était moudjahid dans la zone montagneuse de l’Edough . La deuxième étape qu’a effectuée le ministre concerne la visite du pôle universitaire d’El -Bouni à Annaba afin de donner le coup d’envoi de l’ouverture d’un salon sous le thème : les armements et ravitaillements durant la guerre de Libération de 1954 à 1962.

OKI FAOUZI
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19 février 2013 2 19 /02 /février /2013 20:06

 

 

Scandale au sein du Groupe Ferphos

LE TRAFIC DE DROGUE, LES VOLS DE VÉHICULES ET LES DÉTOURNEMENTS DES BIENS PUBLICS OCCUPENT LA SCÈNE MÉDIATIQUE ET SONT EN TÊTE DES AFFAIRES CRIMINELLES QUE TRAITENT QUOTIDIENNEMENT LES SERVICES DE POLICE ET LA JUSTICE ALGÉRIENNE. 

Avant-hier, trois trafiquants de drogue ont été mis hors d’état de nuire : deux personnes originaires de Guelma et un grossiste de Annaba ont été interpellés, à bord d’un véhicule, en possession de plus d’un kilogramme de kif traité. Il ne se passe pas une journée sans que les forces de l’ordre, agissant sur renseignements, démantèlent des réseaux de malfaiteurs et des associations de bandits de grand chemin. La dernière opération sécuritaire s’est soldée par l’arrestation des membres d’un réseau de vol de voitures, 9 personnes dont 4 sont en fuite. Selon le chef de la police judiciaire de Annaba, Mohamed Yazid, 7 véhicules et une moto ont été récupérés par la police alors que les 5 malfrats furent placés en détention préventive. Trois autres individus ont été arrêtés à Chatt après avoir volé une Toyota, indique-t-on. Lors d’un accident de la circulation, un individu a été transporté à l’hôpital Ibn-Rochd de Annaba, et suite à une enquête policière, il s’est avéré être le présumé auteur d’un crime commis à Boufarik en 2009. Les éléments de la brigade économique n’ont pas chômé, eux aussi, ils ont mené une investigation au sein de la filiale Somiphos du Groupe Ferphos. 30 cadres supérieurs sont impliqués dans une affaire de détournement et dilapidation de biens publics, réalisation de contrats contre l’intérêt de la société, sinon de l’économie nationale, négligence flagrante dans l’activité ayant conduit à de grosses pertes financières, infractions au change et autres délits. Les faits remontent à l’année 2011 quand la police a relevé une mauvaise programmation dans les chargements du phosphate au niveau du port de Annaba. 10 bateaux étaient en rade et en attente de chargement avec un OK de la direction commerciale de Somiphos Tébessa, mais le chargement n’a pas eu lieu à temps, autrement dit un retard qui avait coûté la faramineuse somme de 2 millions de dollars en surestaries au profit des compagnies étrangères Indagro, Timac Rare Earth et Getax. Cette somme en devises était à la charge de l’entreprise. Les enquêteurs ont poussé leur investigation plus loin, sur le staff, notamment le président du conseil d’administration, le directeur général et autres cadres de la société qui avaient programmé en 2011 des chargements de 300 000 tonnes de phosphate entre juillet et octobre de la même année, alors que les capacité, selon des spécialistes, de la mine de Djebel Onk, à Tébessa, ne peuvent dépasser les 150 000 tonnes/mois, avec un transport de 5 000 tonnes/jour vers Annaba. Et l’entreprise n’avait pas rapatrié tous les montants des ventes précédentes, ce qui est une infraction au change avec la complicité, indique-t-on, de l’agence BNA de Tébessa, la banque qui domicile les factures de vente du phosphate. L’enquête policière révèle qu’en 2010, l’entreprise avait exporté 1,6 million de tonnes de phosphate alors qu’en 2011 il a été constaté une nette diminution avec une quantité de 1,2 million de tonnes, provoquant ainsi un manque de 400 000 de tonnes à l’exportation et des pertes financières de l’ordre de 250 milliards de centimes occasionnées à l’économie nationale. Alors que le Maroc, avait exporté 22 millions de tonnes en 2011, et la Tunisie, frappée par une crise, 6 millions de tonnes de phosphate pour la même période. Une question se pose : qui se cache derrière cela ? La police économique en creusant a découvert que les ex-dirigeants de la société avaient effectué des investissements dans l’exploitation des réserves de phosphate au lieudit Bled El-Hadba, à Tébessa, de deux milliards de tonnes, en achetant une superficie minière en 2007 pour une valeur de presque 30 milliards de centimes et 15 camions qui avaient été laissés à l’abandon. Les enquêteurs chargés du dossier ont déterminé que le prix de vente sur le marché international était de 140 à 150 dollars la tonne d’août à décembre 2011, alors que la société incriminée cédait le phosphate pour un prix de 80 à 90 dollars la tonne avec des contrats expirés. Au 2e semestre 2011, du phosphate a été vendu pour une moitié à 140 dollars la tonne et 80 dollars la tonne pour l’autre à des entreprises comme Indagro, Afroeurop... d’où une perte de l’ordre de 50 à 60 dollars la tonne. Ils avaient, en outre, favorisé la société suisse Mekatrade contre certains privilèges que le Groupe avait obtenu, indique la police économique. L’enquête s’est élargie vers une autre filiale du groupe, SPA Sotramine transport» ; celle-ci avait acheté 60 camions Mercedes entre 2006 et 2007 qui avaient été détruits ou désossés dans le but de figurer dans les bilans d’achats annuels. Enfin, il est que plus que probable que le Groupe, classé autre fois sixième mondial, court vers la faillite, compte tenu des pertes enregistrées.

OKI FAOUZI
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