Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
23 avril 2013 2 23 /04 /avril /2013 21:52
Des peines de 3 à 10 ans de prison requises

DES PEINES DE 3 À 10 ANS DE PRISON ONT ÉTÉ REQUISES PAR LE MINISTÈRE PUBLIC, DANS LA NUIT DE JEUDI À VENDREDI AU TRIBUNAL DE ANNABA (600 KM À L’EST D’ALGER), À L’ENCONTRE DES HUIT PERSONNES INCULPÉES POUR UNE AFFAIRE D’ATTEINTE AUX MŒURS IMPLIQUANT UN RESSORTISSANT FRANÇAIS.

Il a été requis au cours de ce procès qui s’est déroulé à huis-clos, 10 ans de prison à l’encontre de trois accusés, en l’occurrence Jean-Michel Baroche (67 ans), de nationalité française, principal accusé, de S.A, un élu de la commune de Annaba, et de B.R, médecin-gynécologue. Le procureur a également demandé au tribunal, à l’issue de son réquisitoire, deux peines de 5 ans de prison pour A.F, une fonctionnaire de la wilaya et M.Y, médecin, ainsi que trois peines de 3 ans d’emprisonnement pour B.Y, médecin, K.H, médecin et N.S, chauffeur. Ces huit personnes sont poursuivies dans cette pour onze chefs d’inculpation parmi lesquels «production et diffusion de films pornographiques», «incitation à la débauche», «viol», «détention de drogue» et «non dénonciation de crime». L’affaire remonte au mois d’avril 2012 lorsqu’une des victimes, une jeune fille, avait déposé plainte auprès des services de la Sûreté nationale, dénonçant l’existence d’un réseau d’atteinte aux mœurs, avec à sa tête un ressortissant français, patron d’une pseudo-agence de mannequinat. Une douzaine de victimes de ce réseau, dont deux mineures au moment des faits, et 23 témoins devaient être entendues lors de ce procès à l’ouverture duquel la presse a été priée de quitter la salle d’audience à la demande de la défense.

OKI FAOUZI
Partager cet article
Repost0
23 avril 2013 2 23 /04 /avril /2013 21:49

 

Annaba : affaire Jean-Michel Baroche

INCROYABLE MAIS VRAI. LORS DU PROCÈS DE L’AFFAIRE DE JEAN-MICHEL BAROCHE, QUI A EU LIEU JEUDI DERNIER À LA COUR D’ASSISES DE ANNABA, LA PRESSE NATIONALE ET INTERNATIONALE A ÉTÉ PRIÉE DE QUITTER LES LIEUX. 

C’est une première dans les annales judiciaires. La presse écrite dans les deux langues, la radio et les médias lourds, les agences de presse, notamment l’APS et l’AFP ont été expulsés de la salle d’audience devant une flopée de robes noires et un dispositif sécuritaire jamais vu auparavant. Le procureur général et le président du tribunal ont créé le huis clos qui effectivement est valable pour tous les journalistes qui ont été forcés de quitter la salle laissant ainsi leurs places aux nombreux stagiaires et avocats qui n’ont aucun lien avec l’affaire en question. Des journalistes ayant dévoilé des ordres de mission mécontents de cet état de fait réellement inattendu du parquet se sont regroupés pour aller réclamer au procureur général Sekki du tribunal criminel. Les malchanceux sont sortis avec une promesse de suspension du procès pour qu’ils assistent. Hélas, le portail a été condamné à clé pour qu’ils restent dehors jusqu’à la fin de l’audience. Bref ! L’affaire de Jean-Michel Baroche, âgé de 68 ans, surnommé Abdrahim, de nationalité française avait été assuré par ses quatre défenseurs à la barre dont un bâtonnier du barreau de Constantine et un Franco-Algérien du barreau de Paris. Sept accusés étaient impliqués avec le principal détenu S. A., un ex-vice président de l’APC, F. A. attachée de presse du cabinet du wali, M. Y., un géologue, B. R., un chauffeur de Baroche et autres médecins. Une vingtaine de témoins étaient appelées à la barre ainsi que six jeunes victimes dont deux mineurs dans cette scabreuse affaire de mœurs. Les faits avaient débuté dans la journée du 17 février 2012 lorsqu’une des victimes décida de dénoncer à la police les actes qu’elle avait subis dans une villa située à la cité El Mordjen 2 à Annaba. Celle-ci n’était pas la seule à avoir été violée puisque 15 autres filles avaient eu le même sort de la part du Français qui utilisait des drogues dissoutes dans un verre de jus offert aux jeunes victimes avant d’être agressées sexuellement puis filmées. Plusieurs lourds chefs d’accusation avaient été retenus par la chambre du parquet, dont agression sexuelle sur mineures, viol sur mineures, usage de drogue, incitation à la débauche, détention et diffusion sur le web de vidéos à caractère immoral, création d’un lieu de débauche. Aménagement d’un lieu pour la prostitution, infraction à la réglementation du change et trafic d’influence. Des accusations lourdes que l’auteur des faits avait niées catégoriquement .  Transfert illégal de devises Les enquêteurs de la police judiciaire avaient mis à jour dans leurs enquêtes plusieurs mouvements de transfert d’argent en euros sur le compte de Baroche via la Société générale Algérie, une somme de 96 280 euros entre les mois de février 2012 et avril 2012. Soit, indiquent les enquêteurs, un nombre de 63 opérations de retrait avaient été effectuées par l’homme en question estimées à 96 141,70 euros. Cette somme avait été changée sur le marché noir pour un montant de 1,4 milliard de centimes étant, selon toute vraisemblance, le fruit de ventes de certaines productions qu’il avaient accomplies sur de nombreuses filles de la ville et autres en Tunisie . Le journal Le Monde avait publié un article sur cette affaire sous le titre de «Jean-Michel Baroche, pédophile, proxénète emprisonné depuis une année en Algérie veut rejouer une affaire similaire à celle de Florence Cassez», une Française qui avait été emprisonnée en Mexique pour enlèvement puis libérée grâce à son pays. Ce personnage était responsable de l’agence de mannequins Glamour Arabain Talent en Tunisie, informe-t-on. A noter, enfin, qu’à l’heure où nous mettons sous presse, le procès se tient toujours à huis clos et nous n’avons pas encore eu une condamnation ferme.    

OKI FAOUZI
Partager cet article
Repost0
19 avril 2013 5 19 /04 /avril /2013 20:42

EL TAREF : ENQUETE

                      

                      PILLAGE DU SABLE  RAVAGE LA RÉGION

                                                    COTIERE

                                           

 

En effet, le secteur du bâtiment et des travaux publics est toujours préoccupé par l’apprivoisement en matières premières comme le ciment, le béton armé et  l’extraction illégale de sable naturel. En dépit de l’interdiction formelle annoncée par l’arrêté du ministère des ressources en eau. Les hommes puissants et inconnus poussent des réseaux maffieux à activer discrètement pour leurs comptes en s’emparant par tous les moyens de la marchandise ou de quantités très importantes de sable. Aux dernières nouvelles, la nouvelle république apprend de sources concordantes que cette redoutable mafia intouchable et impitoyable continue d’ores et déjà d’opérer en ciblant plusieurs régions stratégiques particulièrement les zones côtières des wilayas d’El Taref et de Skikda. Selon nos interlocuteurs, le dernier rapport dressé par l’association nationale pour la protection de l’environnement et la lutte contre la pollution ANPEP fait ressortir un incroyable pillage de sable, fraichement enregistré au niveau de plusieurs endroits avoisinant des plages de l’Est et la frontière Algéro-Tunisienne. A ce sujet l’on révèle que dans la région Khoudia El Nass relevant de la commune de Ben Azzouz wilaya de Skikda il a été découvert des dizaines de camions chargés entièrement de sable, sans aucune autorisation légale .précise-t-on de même source .D’après les révélations faites par la dite association, cet énorme pillage provoqué par la mafia du sable détruit carrément les richesses de la nature et le patrimoine touristique. Or, la commercialisation de la précieuse matière ramène un énorme profit à ces puissants trafiquants qui notamment commandent dans l’ombre. Selon la loi ce crime contre la nature est punissable juridiquement. Nos informateurs affirment également que dans la wilaya d’El Taref plus précisément au chef lieu de la commune de Berrihane , des tonnes de sable ont été exploitées des ces derniers jours par des réseaux liés à cette organisation mafieuse . Par ailleurs des investisseurs débutants ont voulu avoir à tout prix ce produit afin d’en extraire nous dit-on une riche matière qu’est le silicium pour finalement la transformer par la suite en verre et le vendre pour des sommes vraiment importantes. Souligne-t-on. Plusieurs présumés auteurs accusés de vol de sable ont été appréhendés dernièrement par les services de sécurité et déférés devant le parquet territorialement compétent. Ce coup de filet a eu lieu à une distance non loin de la sablière de la Méssida . Nous-a-t-on informé encore. Dans ce chapitre il faut savoir que le sable d’El Taref est de première qualité et riche en silicium par rapport à celui de Ben Azzouz . Outre les constatations faites dans la région de Guerbez commune de Ben Azzouz démontent une vrai détérioration du couvert végétal qui est due à l’origine des sablières anarchiques existantes aussi les associations de protection de l’environnement de la wilaya de skikda ont dénoncé dernièrement dans une lettre adressée au wali de la ville le désastre écologique commis par la sablière de Sidi Marouana dans sa surexploitation du sable   . Or, l’agence nationale de la géologie et du contrôle minier avait dans ce sens relevé durant une inspection sur le site un grand pillage qui avait engendré plus de 13 contraventions accompagné par des négligences aux closes des cahiers de charge. D’après le rapport de cette agence l’autorisation d’exploitation de l’exploitant avait expirée en avril 2011 puis fut prolongée pour une durée d’une année. Souligne-t-on .  Face à cet état de fait très grave, l’état doit sérieusement agir et mettre fin définitivement à ces réseaux mafieux du sable qui ne cessent d’exploiter, voler et écraser la nature évidemment sans craindre la loi algérienne en ciblant presque les plus belles régions de l’Est Algérien. D’un autre coté la sablière de Reghia relevant de la wilaya d’El Taref qui est une exploitation sur une superficie de 296 hectares pour une durée de 33 ans avait déjà dépassé les 50 mètres dans l’objectif d’atteindre la matière du silice. les habitants de Ben M’hidi , de Guerbas , de filfila et de Ben Azzouz n’ont pas arrêté d’attirer l’attention des autorités pour arrêter ce massacre contre les réserves naturelles et demandent surtout à ce que les autorisations soient strictes tout en contrôlant les sites proposés afin de préserver l’équilibre écologique des ces régions . Cette population ne cesse de crier haut et fort leur mécontentement et refus contre cet état de fait désolant.  

La sonnette d’alarme avait été d’abord tirée par le président du Comité national des marins pêcheurs (Cnmp), affilié à l’Union générale des commerçants et artisans algériens (Ugcaa), lors d’une conférence de presse. «Si on ne prend pas les mesures nécessaires pour arrêter cette mascarade, on ira droit vers la catastrophe marine», avait-t-il averti. Il avait évoqué le phénomène qui détruit l’écosystème et porte préjudice à l’économie nationale, en l’occurrence l’extraction de sable des plages. «Depuis l’année 2000, on avait perdu 35 km de plage à cause du vol de sable de littoral», affirme-t-il. En un mot, la situation est de nature à provoquer un désastre écologique. Selon des associations de défense de la nature, cette activité, à la limite de la légalité, a englouti chaque année plus de 370 000 mètres cubes de sable. «Les plages du littoral algérien sont condamnées à mourir de dessèchement», estiment les défenseurs de l’environnement.

 

 

                                                                  PAR OKI FAOUZI        

  

 

Partager cet article
Repost0
13 avril 2013 6 13 /04 /avril /2013 21:04
La cote d’alerte dans les grandes villes

Avant-hier, la secrétaire d’Etat chargée de l’Environnement, Dalila Boudjemâa, a effectué, une visite de travail dans la wilaya d’Annaba pour inspecter ce secteur qui fait un peu trop parler de lui ces derniers temps, vu la grande pollution qui frappe quotidiennement cette jolie ville de l’est algérien.

Or, la secrétaire d’Etat a visité le complexe de production d’ammoniac et de fertilisants Fertial pour s’enquérir de l’état des machines de dépollution industrielles. Il faut savoir à ce sujet que la gestion des déchets à Annaba est réellement une problématique qu’il faut résoudre définitivement, cette wilaya qui vient de bénéficier d’un centre d’enfouissement technique d’une capacité de 400 000 m3 couvrant les quatre communes notamment Annaba, Sidi Amar, El Hadjar et El Bouni pour quatre décharges d’une capacité de 278 000 m3. Il est prévu un enfouissement des déchets avec une option de traitement thermique doté d’un système de traitement de gaz. Ainsi d’après les spécialistes en la matière près de 8 millions de tonnes de déchets solides dont 1,5 million provenant de l’industrie sont déversés annuellement et souvent de façon archaïque en Algérie. Pourtant le contrôle et l’élimination des déchets solides figurent dans le programme de l’Etat depuis la promulgation de la loi 2001. Mais le tri et le recyclage des déchets restent insuffisants alors qu’on assiste à une prolifération des décharges sauvages qui induisent des risques importants de pollution des nappes phréatiques et par ricochet, une atteinte à la santé publique. Décharges sauvages menacent l’environnement D’après l’enquête journalistique que nous avons effectuée sur la collecte des déchets à Annaba, il a été relevé que la décharge publique de Berka Zargua, qui notamment reçoit plusieurs milliers de tonnes de déchets ménagers en provenance de la wilaya et ses environs limitrophes, est d’ores et déjà saturée, tous les déchets ménagers de la ville qui sont quotidiennement collectés, sont acheminés vers cette ancienne décharge qui, notamment accueille des quantités d’ordures énormes provenant de nombreuses communes à savoir de Sidi Amar, El Hadjar, El Bouni, Annaba, Sidi Salem Hjar Eddis et autres localités avoisinantes. Soit plus de 80 000 tonnes d’amas de détritus avaient été dénombrés durant les derniers mois et jetés par une population estimée à plus de 350 000 habitants vivants sur la côte de la ville bônoise. C’est en effet, 267 tonnes de déchets par an et par résident qui sont jetées dans la nature. Une quantité qui dépasse les 52 000 tonnes de déchets domestiques avaient été enlevées pour un coût de 3 500 dinars par tonne qui représente ainsi le montant de la collecte et du transport vers la décharge publique de Berka Zargua, située près de la localité de Hadjar Eddis à Annaba, nous explique-t-on de source municipale. Certainement malgré les grands efforts fournis par les collecteurs d’ordures qui travaillent jour et nuit, la majorité des quartiers intra-muros de la wilaya restent de plus en plus sales offrant un paysage angoissant de la banlieue. La pollution urbaine demeure vraiment une menace permanente pour l’environnement particulièrement au niveau des grandes agglomérations qui se caractérisent par un énorme déséquilibre dans la répartition des habitants. Or, l’élimination des ordures en zone urbanisée est un problème complexe et aujourd’hui les ordures se ramassent à la tonne pour lesquels d’importants moyens humains et matériels sont déployés pour l’élimination des ordures ménagères. Les déchets mis en décharge sont de nature variée. A titre d’exemple, plastiques, papiers, cartons, métalliques, verres, textiles, matières organiques produits toxiques et autres types. Outre la pollution esthétique, les déchets solides constituent une source de pollution de l’environnement en raison des produits organiques polluants qu’ils dégagent dont certains contiennent des substances chimiques toxiques. Il existe plusieurs modes d’élimination des déchets managers, la mise en décharge traditionnelle, l’incinération, la valorisation de matière à travers le compostage ou le recyclage. Les risques de chacun d’eux ne sont pas toujours similaires et le recyclage de certains déchets permet de réduire l’extraction de matières premières. A titre illustratif, l’acier recyclé permet d’économiser du minerai de fer, chaque tonne de plastique recyclée permet d’économiser 700 kg de pétrole brut. Le recyclage de 1 kg d’aluminium peut économiser environ 8 kg de bauxite, 4 kg de produits chimiques et 14 kilowatt/heure d’électricité. Chaque tonne de carton recyclé fait économiser 2,5 tonnes de bois. Les principaux matériaux recyclables sont les matières plastiques, l’aluminium, l’acier, le verre, le papier et le carton. Des objets composés d’un seul matériau, comme les bouteilles de verre ou le plastique peuvent être facilement recyclés. Le recyclage des déchets présente un double avantage, il permet d’abord d’économiser de la matière première et préserver les ressources naturelles, comme aussi il permet de réduire le volume et le poids des déchets à mettre en décharge pour limiter les risques de pollution de l’air et des sols. Le recyclage constitue une parfaite solution de la situation déplorable de nos poubelles où la part recyclable de nos déchets est évaluée à 385 000 tonnes par an, 130 000 tonnes de plastique, 100 000 tonnes de métaux, 50 000 tonnes de verre, 95 000 tonnes de matières diverses pour un potentiel de 760 000 tonnes à recycler à l’échelle nationale. Dans ce volet, il faut souligner que les communes les plus sales du chef-lieu de la wilaya sont Berrahal, Annaba ville, El Hadjat, Sidi amar, El Bouni, Sidi Sallem. En effet, l’état de ces lieux reste déplorable puisque les déchets ménagers sont jetés partout dans la totalité des rues, les caves d’immeubles, les paliers ainsi que les cages d’ascenseur. Certes, les poubelles publiques sont inexistantes dans plusieurs quartiers et cités de la wilaya. Par ailleurs, beaucoup de marchands de fruits et légumes ambulants qui ont envahi quelques ruelles de la ville sont responsables de cet état de fait désolant, ils laissent toujours derrière eux des produits avariés jetés par terre causant ainsi des désagréments, odeurs nauséabondes et des maladies transmissibles et empestant carrément l’environnement : «Les marchands clandestins nous rendent la tâche très difficile à chaque fois qu’ils jettent des tonnes de marchandises pourries !», nous ont déclaré des agents de ramassage des services communaux. La municipalité pointe un doigt accusateur vers les citoyens accusés ouvertement de manque de civisme. A ce sujet, il faut savoir que les enfants qui se sont spécialisés dans le ramassage des objets recyclables cèdent le plastique ramassé à 5 DA le kilo, le fer à 10 DA alors que l’aluminium et le cuivre qui est d’ores et déjà trop recherché par les trafiquants varient entre 400 et 450 DA le kilo. L’aluminium et le cuivre qui sont des produits chers et trop recherchés dans la majorité des cas clandestinement aux barons de l’acier. Selon les services de sécurité, la rentabilité des produits recyclables avait entraîné de nombreux vols ces dernières années et presque quotidiens notamment les fils électriques et téléphoniques causant ainsi de grandes pertes à Sonelgaz et à Algérie Télécom et des désagréments aux clients et autres abonnés. Des chiffres officiels font état de 3 000 décharges sauvages recouvrant 150 000 hectares à travers le pays. Certaines décharges sont arrivées à saturation dans sept wilayas comme celles d’Annaba et d’El Taref qui nécessitent une réhabilitation. En outre, vingt centres d’enfouissement sur le territoire national avaient été aménagés mais seul celui d’Oued Fayet est mis en service. D’après certaines informations, le coût de la collecte et du transport des déchets vers la décharge publique est estimé à 4000 DA, soit un total annuel de l’ordre de 352 millions de dinars. Le civisme inexistant dans nos villes Certainement manquer de civisme, c’est faire preuve d’agression envers autrui. Des experts en la matière, interrogés sur le sujet soulignent que chaque citoyen peut fabriquer en moyenne plus de 1,5 kg d’ordures par jour. De ce fait, la rue représente pour les habitants, l’unique dépotoir des déchets et par manque de civisme, des milliers de résidents continuent de jeter volontairement leurs sacs de déchets par les balcons, il faut ajouter à cela que le plus grave des ordures ménagères sont les médicaments qui forment des ordures spéciales à cause de leur contenance en substances chimiques. La pollution par les eaux aussi de son côté, pose un désastre sur la santé puisque une partie des eaux usées continue à être déversée dans les cours d’eau et oueds, ce qui représente un danger permanent pour la qualité des ressources hydriques constituant ainsi une source de propagation des maladies à transmission hydrique provenant de la consommation des produits agricoles irrigués par des eaux usées et polluées. Ajoutons à cela, les décharges des hôpitaux et les rejets des cabinets dentaires qui notamment génèrent des tonnes de déchets spéciaux ou médicaux jetés dans la nature, nous précise-t-on. Malgré toutes les vastes précautions, il a été signalé un peu partout l’existence de plusieurs sacs contenant des déchets médicaux abandonnés sur le site de Seybouse. Face à cet état de fait, les services de l’inspection doivent agir sévèrement et vite pour remédier à cette critique situation qui ne cesse de prendre de l’ampleur et détruire la nature, la santé humaine, la vie propre et l’environnement. Les substances organiques et les détergents rejetés par les égouts génèrent également une pollution très dangereuse. Dans cette vision, il est tout à fait objectif de noter que les maladies transmissibles par les rats sont la dysenterie, typhoïde, la peste et celles par les mouches et les cafards sont le choléra, dermatoses, trachome. Il convient enfin de dire à ce sujet que le rôle primordial des citadins autrement dit de la population citadine est de maintenir la propreté des lieux et des quartiers où ils vivent. Hélas, les mauvaises habitudes restent inchangeables.

 

PAR OKI FAOUZI

Partager cet article
Repost0
7 avril 2013 7 07 /04 /avril /2013 22:39

ANNABA/ nocivité du tabagisme féminin sur le nouveau-né .

                   UN CONSTAT ALARMANT SUR LE TABAGISME

                                 FEMININ EN ALGERIE

 

Certainement le tabac qui contient des substances cancérigènes réduit l’espérance de vie des fumeurs de 8 ans par rapport aux non fumeurs . A ce sujet il faut souligner que le cancer du poumon représente aujourd’hui la première cause de mortalité chez l’homme et que , il est plus fréquent chez la femme que le cancer du sein . Le tabac, un mal récurrent qui prend, chaque jour des proportions de plus en plus inquiétantes, un mal qui nuit non seulement à la santé, mais également aux « bourses » puisque la moyenne des dépenses d’un fumeur est de 3 500 dinars par mois . Moins grave mais tout aussi handicapant , l’emphysème pulmonaire (irritation des voies respiratoires provoquant une réduction du calibre des bronches ) touche plus de 3 millions d’individus par an . Or, sa fréquence de 8% chez les non fumeurs est 4 fois plus importante ( 40% ) chez les fumeurs .  Ceci dit, ce «suicide à petit feu», comme le qualifient les spécialistes de la santé, n’épargne désormais personne. Si certains y voient une évasion dans un quotidien stressant, d’autres en ignorent les réelles raisons et surtout les conséquences, la consommation de tabac, car faudrait-il le rappeler est à l’origine d’environ 15 000 décès annuellement dans notre pays. Il est à noter d’autres effets indésirables tels que la tachycardie de 10 à 20  pulsations par minute qu’entraîne une augmentation de la pression  artérielle et du débit cardiaque , multipliant par 2,5 à 7 le risque d’infarctus du myocarde et par 3,5 en moyenne celui de mort subite par manque d’oxygénation du cerveau . Au cours de notre investigation journalistique à annaba nous avons croisé des groupes de jeunes  adolescentes ou d’adultes fumant jusqu’à un paquet par jour . Fréquentant aussi bien les salons de thé que les pizzerias sur la cote ou les discothèques au bord de la mer . Nous en avons  même déniché au sein de l’université Badji Mokhtar de annaba .

                                     UNE ACCOUTUMANCE JUVENILE

Sur l’échantillon de femmes de 18 à 30 ans interrogées 9 sur 10 nous ont déclaré avoir été poussées vers la cigarette à cause de problèmes familiaux . D’autres fument par plaisir  , c’est le cas de Lynda 22 ans étudiante à la fac « je me sens parfaitement bien quand je fume » ce qui n’est pas étonnant puisque le tabac induit au niveau de récepteurs centraux du système nerveux central appelés centres du plaisir une réponse chimique : les endorphines ( hormones physiologiques )   responsables de l’état de béatitude dans lequel sont plongés les fumeurs dés la première bouffée . Le risque étant que l’accoutumance aidant , il faut des choses de plus en plus élevées de nicotine pour recréer ce sentiment de bien être recherché . Souad 22 ans trouve quant à elle « qu’il y a de plus en plus de femmes fumeuses en particulier dans les salons de coiffure » cependant si ce phénomène social prend de l’ampleur , il reste toujours étranger aux mœurs de la moyenne de citoyens pour qui fumer reste l’apanage des hommes . Si dans un passé pas très lointain, la consommation du tabac était juste à la portée des hommes, on assiste depuis quelques années à la généralisation du phénomène, y compris parmi les femmes. Pour des raisons que même les spécialistes n’arrivent pas à définir, la femme algérienne est de plus en plus fumeuse. Beaucoup de fumeurs veulent arrêter de fumer mais ne le font pas… Étant une sorte de drogue, après consommation durant de longues années, la cigarette crée une dépendance, donc s’y détacher «n’est pas du tout chose facile», comme le confirme Tayeb fumeur depuis des années . On compte dans le monde plus d’un milliard de fumeurs, dont 20% environ sont des femmes. Toutefois, l’épidémie de tabagisme parmi les femmes est en augmentation dans certains pays. La Journée mondiale contre le tabac 2010 leur est consacrée. Selon l’OMS , le tabac tue chaque année 5 millions de personnes dans le monde . Le tabagisme réduit la fécondité des femmes. Cette réduction est majorée par l’âge et le niveau du tabagisme (avec une relation dose-effet) ;La ménopause intervient plus tôt chez les fumeuses (avancée en moyenne de 2 ans, voire davantage) ;Enceintes, les fumeuses voient leur risque de fausse- couche ou d’accoucher prématurément multiplié par deux, le risque de grossesse extra-utérine multiplié par 1,5 lorsque la future maman fume moins de 10 cigarettes par jour, par 3 à partir de 20 cigarettes et par 5 au-delà de 30 . Notons que les effets immédiats de la cigarette chez les deux sexes sont un état de fatigue , de somnolence et un ralentissement des réflexes . Mais à long terme les risques de stérilité chez la femme sont à craindre . En effet les fumeuses ont 3,3% plus de risque que les autres femmes d’attendre plus d’un an avant d’être enceintes . De plus elles font deux fois plus d’avortements spontanés et de grossesse extra-utérines que les autres . Sur le fœtus , les effets de la cigarette sont tout aussi graves puisque ses constituants passent la barrière placentaire entraînant un retard de croissance intra-utérine . Le poids de naissance des enfants nés de méres fumeuses est en moyenne de 200 grammes inférieur à la moyenne . Le tabagisme passif par inhalation forcée dans les ambiances enfumées est tout aussi dangereux puisqu’il cause dans certains cas   la mort subite du nouveau-né en particulier chez le fœtus de faible poids . Il ne faut pas non plus perdre de vue que du point de vue mortalité , le tabac serait responsable de la mort de 500 000 femmes par an et que selon l’OMS il y aurait environ 1 milliard de fumeurs dans le monde . 

                                      DES BENEFICES COLOSSAUX

 

  Le lobbys qui sont derrière cette véritable manne ont enregistré des bénéfices de 256% au cours des dix dernières années . Cependant l’impunité n’est plus de mise puisque des parties civiles ont eu gain de cause au cours de célèbres procès faits à des marques connues de tabac et ce grâce à la corrélation faite par les scientifiques entre la prise de tabac et les risques de cancer . L’inversion de la tendance plus de filles fumeuses que de garçons chez les adolescents pousse ces multinationales peu scrupuleuses à prospecter un terrain nouveau : me marché féminin potentiellement plus lucratif en Europe  aux états unies et en Asie .

                                     

                                                                  PAR OKI FAOUZI   

Partager cet article
Repost0
5 avril 2013 5 05 /04 /avril /2013 13:48

 

 

 

Le mariage, une rançon pour une vie conjugale

L’UNION LÉGITIME DU COUPLE BÔNOIS NE DIFFÈRE PAS TROP DE CELLE QUI SE FAIT DANS D’AUTRES VILLES DU PAYS PUISQUE LES CÉRÉMONIES DE MARIAGE SONT IDENTIQUES MAJORITAIREMENT.

De toute évidence, que peut représenter l’alliance d’un homme et d’une femme au XXIe siècle ? Cela reste un sujet inquiétant pour des milliers de jeunes algériens en âge de se marier. En tout état de cause, l’âge idéal pour fonder une famille serait fixé à moins de 30 ans concernant les femmes et de 35 ans pour les hommes, nous dit-on. Et si, par malchance la jeune fille change d’avis sans le vouloir, on la taxe de vieille fille. D’autre part, notre société n’admet en aucun cas qu’un couple vive sous le même toit sans être marié au préalable. Selon quelques témoignages, le mariage est considéré comme un refuge, le moyen le plus honorable et légitime de fuir l’autorité parentale. La plupart des femmes interrogées sur ce sujet, ont reconnu qu’il est important de connaître son partenaire avant le mariage, une simple entente réciproque dans un couple suffit pour effectuer le grand pas, précisent-elles. Par contre, les hommes partagent un tout autre avis : «Il est fondamental de partager sa vie avec une personne que l’on aime !», soulignent-ils. En ce qui concerne les choses exigées par la mariée, l’homme devrait donc affronter des valises comprenant entre autres sept gandouras avec jupons, sous-vêtements de différentes couleurs, ceux-ci sont en velours cousus essentiellement en fil d’or, des sorties-de-bain complètes avec des services, une robe de chambre en soie, un déshabillé, une chemise de nuit, une corbeille contenant en particulier savonnette, parfum, eau de toilette, gel douche et tout ce qui va avec, et une autre à souliers avec des babouches, des pantoufles, chaussures et un sac assorti. Il faut signaler à ce sujet que la dot est fixée 40 000 DA rien que pour la confection de la literie sans oublier également un bijou en or qui doit être apporté en premier lieu à l’épouse coûtant pas moins de 100 000 DA et enfin l’achat des moutons pour la fête nuptiale qui se tient seulement le jeudi à l’intention des hommes et les vendredis pour les femmes, indique-t-on. En termes chiffrés, les statistiques élaborées par l’APC de la ville d’Hippone concernant le mariage, on dénombre durant la période allant du 1er janvier jusqu’au 30 juin 2010 plus de 1 909 mariages accomplis. Or, pour seulement le mois dernier, il y a eu 257 alliances. Il faut savoir en outre que pendant l’exercice 2010, il a été relevé une croissance soit 2 257 mariages. Dans ce cadre, il est à noter que des unions légitimes collectives avaient été organisées pour plus d’une cinquantaine de couples démunis en 2009, informe-t-on. Les mois de juillet et août sont les mois de l’année les plus réservés à la célébration des mariages, ceux qui sont riches font des fêtes très coûteuses sans se soucier de la catégorie en dessous. Certainement beaucoup de jeunes gens des deux sexes qui souhaitent s’unir, selon notre religion mais les malheureux sont empêchés à cause de leurs situations sociales précaires et aucune des familles d’aujourd’hui n’acceptent l’option de célébrer dans l’anonymat les noces de l’un de leur membre, c’est presque mal vu par plusieurs gens. L’argent est dans sa grande partie dépensé dans l’attiya pour laquelle, la famille du futur mari met le grand paquet en achetant le trousseau de la mariée et un gros bijoux dont le prix dépasse les 15 millions de centimes ou plus des fois. Seul la valise que doit apporter le mari contenant les chaussures, les parfums, la lingerie intime, les sept gandouras coûteuses dont celles en velours, en fetla et en mejboud laissent le futur époux dans l’embarras. Soit 15 millions de cts pour les frais d’une salle de fête luxueuse en face de la mer qui notamment peut rassembler plus de 200 invités de marque afin de pouvoir aussi dire que c’est une vraie fête de mariage aux gens. Une réelle folie qui de nos jours tombe sur l’esprit de nombreuses familles algériennes et particulièrement bônoises. Bref, c’est démodées, l’assiette et la serviette en papier. Maintenant, c’est l’assiette en verre incrustée ou en porcelaine personnalisée, ou encore une corbeille en osier, la serviette : un carré de lin finement brodé en richelieu ou aux initiales des deux tourtereaux. Quant aux gâteaux qui vont les orner, leur nombre ne cesse de croître. Le mariage religieux ou civil n’est pas un sacrement, mais un contrat, il peut être célébré dans la sphère privée par toute personne pieuse choisie par les familles, à condition qu’elle respecte quatre critères : présence de deux témoins, du tuteur de la mariée, accord sur la dot, énonciation de la formule par laquelle le père du marié demande la main de la jeune fille à son père.

OKI FAOUZI
Partager cet article
Repost0
3 avril 2013 3 03 /04 /avril /2013 23:02

 

Les jardins publics, un laisser-aller déroutant

LE COMPTE À REBOURS A COMMENCÉ. L’ŒIL CRITIQUE ET LE COMMENTAIRE DES CITOYENS MÉCONTENTS QUI N’ONT PAS CESSÉ DE DÉNONCER LA MAUVAISE GESTION DE L’APC D’ANNABA DEPUIS TROP LONGTEMPS.

Cette dernière est, selon leurs dires, la seule responsable du manque d’entretien des jardins publics et espaces verts qui souffrent d’une parfaite dégradation, selon les constatations faites sur les lieux du peu qui existe des jardins publics de la ville. Que se passe-t-il dans l’administration communale ? Pourquoi est-elle donc gérée par des personnes vraiment incompétentes ? Dans ces endroits censés être un lieu de détente, ils se sont transformés, il y a quelques temps, en jardin des affaires scabreuses. Comme ce beau jardin de La liberté, le plus ancien de son époque, qui est juste situé tout prés du centre-ville, attire malheureusement plusieurs délinquants ou ceux du 11-Décembre 60 et de la rue Ayachi Saleh où des filles de mœurs légères et des trafiquants de drogue, des repris de justice notoires viennent accomplir des actes délictueux au vu et au su de tout le monde. Les familles ont déserté hélas, ces endroits depuis belle lurette, à cause de ce laissé aller frappant. Profitant de la négligence des autorités locales, les malfrats se rencontrent librement en ce lieu ou autres et accomplissent normalement leurs odieuses transactions. Les enfants ici à Annaba n’ont pas réellement où aller jouer, leurs parents ne savent absolument pas où peuvent-ils les emmener pour se distraire et jouer dans des aires de jeux qui sont pratiquement inexistants dans cette grande wilaya de l’est. A travers ce constat, il semblerait que les services communaux malgré l’enveloppe budgétaire importante accordée par l’Etat sont occupés à faire autre chose que d’essayer de remédier à cette critique et inadmissible situation, souligne-t-on. Recherche désespérément d’espaces verts dans la ville Comparativement à d’autres villes du pays, la ville d’Annaba souffre d’un manque totale d’espaces verts. Plusieurs constatations ont été faites à travers le peu d’endroits qui notamment existent comme jardins publics et espaces verts, ceux là se sont transformés soit en lieu de débauche ou en décharge publique si ce n’est pas en endroit mal famé. Bref, Ceci relève d’un manque de civisme et d’irresponsabilité de la part des citoyens comme aussi, le manque de suivi du côté des services municipaux. L’état des lieux offre d’ores et déjà, une situation réellement catastrophique. Pour une population d’environ 870 800 habitants se plaignant de l’inexistence de jardin public, de verdure mais surtout de propreté. Il est impératif que les autorités mettent le holà, de plus les responsables de la DUCH doivent au préalable vérifier que dans les plans d’urbanisme, il doit systématiquement, figurer une partie pour les espaces verts. Soulignons également que le jardin situé à proximité de la gare ferroviaire est abandonné à son triste sort. Il faut noter tout de même que le gardiennage des parcs de loisirs est assuré à 50% par des personnes handicapées et qui n’arrivent pas du tout à assumer une totale surveillance vu leur état, ils devraient être aidés par des agents de sécurité afin de parfaire une sécurité aux familles originaires de la ville, venant chercher un peu de détente. Le printemps n’est pas loin et les grandes vacances arrivent alors pensons à ces petits enfants qui auront besoin d’espaces verts pour s’épanouir et s’amuser. Certainement, l’investissement pour la lutte en faveur d’un environnement durable passe obligatoirement par la formation, l’information et la sensibilisation des esprits jeunes. L’homme a renoncé à l’écoute de la nature qui s’exprime par les chants des rivières, les chants des oiseaux et par la brise balayant les feuilles des arbres par les gouttes de la pluie. Enfin, on ne peut vivre sans un brin d’espace vert autour de nous, on ne peut se sentir libre sans l’existence de verdure propre à l’intérieur de nos villes et cela est une vitalité pour l’être humain en ce bas monde. Il faut dire que les aménagements ont eu à toucher les bancs et le nettoiement du jardin, pour une enveloppe assez conséquente, pour que cet espace vert demeure fermé les 365 jours de l’année. Les aménagements se suivent mais ne se ressemblent pas. Tentant de créer plus d’espaces verts à Annaba, il a été procédé à l’aménagement de la place Tarik Iben Ziad, appelée aussi la place du Théâtre, un projet qui n’a eu de nom que les bancs en béton et d’adresse que la peinture verte, utilisée pour les bordures. Malheureusement, force est de reconnaître que la direction de l’environnement de la wilaya aussi de la commune qui est réellement absente sur le terrain encore moins les associations à caractère écologique, n’ont pas l’air encore de se préoccuper du cadre de vie du citoyen, acceptant des arrangements qui au bout du compte, hypothèquent l’avenir pour des décennies. On laisse faire des énormités, on laisse mettre en terre des plantules qu’on oublie d’irriguer et qui finiront par se dessécher. L’Etat est appelé à faire bouger les choses pour que les responsables de l’environnement à Annaba puissent se sentir vraiment fautifs devant cet état de faits.

OKI FAOUZI
Partager cet article
Repost0
31 mars 2013 7 31 /03 /mars /2013 23:03
Un jumelage perdu d'avance entre les villes de Annaba et Saint-Etienne

LE DERNIER JUMELAGE DE LA VILLE D’ANNABA AVEC LA VILLE DE DUNKERQUE EN FRANCE N’AVAIT PAS DONNÉ SES FRUITS DURANT L’EX-EXÉCUTIF MUNICIPAL VU L’ÉTAT ACTUELLE DE LA COMMUNE DE ANNABA QUI EST TOUJOURS LIVRÉE À ELLE-MÊME. UNE VILLE CLOCHARDISÉE, SOMBREET DANGEREUSE LA NUIT, UN VÉRTITABLE BROOKLYN AFRICAIN.

Le jumelage de la ville d’Annaba avec Saint-Etienne est à l’ordre du jour après un sommeil qui dure depuis 29 ans. L’ex-P/APC, le Dr Bensaïd, avait reçu en 2012 le sénateur maire de Saint Etienne, M. Maurice Vincent, accompagné de M.André Friedenberg, adjoint aux relations internationales, et du consul d’Algérie, M. Messaoud Mehila, pour relancer cet ancien jumelage qui semble avoir des contraintes. Sur invitation de ce sénateur maire, une délégation composée du nouveau responsable de la commune d’Annaba, M. Merabet, du responsable de l’agence d’urbanisme et d’un élu se sont rendus dernièrement en France pour essayer de trouver les failles de ce jumelage raté d’avance, comme  ce fut le cas des précédents qui sont restés au stade embryonnaire. La ville d’Annaba, qui était autrefois une région industrielle et active, se trouve confrontée à la problématique du chômage, du trafic et de la surpopulation. A ce sujet, il convient de signaler que l’aspect urbanistique du chef-lieu de commune a perdu le style d’architecture moderne à cause de constructions anarchiques et désagréables.

OKI FAOUZI
Partager cet article
Repost0
31 mars 2013 7 31 /03 /mars /2013 23:01
A quand la défervescence ?

MALGRÉ LA DRAMATIQUE CRISE ÉCONOMIQUE QUI TOUCHE L’EUROPE CENTRALE, L’EUROPE DE L’EST, L’AMÉRIQUE ET L’ASIE CAUSANT AINSI UNE REMARQUABLE CHUTE DE PRODUCTION DANS L’INDUSTRIE DE L’AUTOMOBILE, BEAUCOUP DE CONCESSIONNAIRES ALGÉRIENS CONTINUENT D’ORES ET DÉJÀ À MONTER LA PENTE AVEC LES IMPORTATIONS DE VÉHICULES QUI ONT ENREGISTRÉ UNE HAUSSE DE 23,57%, AU COURS DES NEUF PREMIERS MOIS DE 2011, PAR RAPPORT À LA MÊME PÉRIODE DE L’ANNÉE DERNIÈRE. 

Or, du 1er janvier au 30 septembre 2011, l’Algérie avait importé près de 300 000 véhicules pour un montant de plus de 261,83 milliards DA, contre 242 000 véhicules (228,2 mds DA), durant la même période de l’année 2010. La suppression du crédit automobile en 2009 n’est pas arrivée à freiner la croissance du marché algérien étant reparti vers une hausse en 2010 avec 2,68 % après une chute de 24% constatée durant les mois d’avant. Le centre de l’informatique et des statistiques des douanes CNIS précise que les particuliers ont importé 18 144 véhicules, durant les neuf premiers mois 2011 contre 15 293 unités pour la même période de 2010, soit une hausse de 18,64%, pour 23,95 milliards de DA. Un nombre de 285 337 véhicules avaient été introduits sur le marché national en 2010 contre 277 881 unités en 2009. Une analyse effectuée par l’Association des constructeurs d’automobiles (ACEA) durant l’année 2010, fait ressortir dans le secteur de l’automobile qu’en Europe, les ventes de voitures neuves avaient baissé de 9,3% dans l’union européenne en juin passé. Le groupe Renault-Nissan avait prévu de vendre prés de 7 millions de véhicules dans le monde d’ici la fin de l’année 2010, occupant ainsi la place avant les marques de Volkswagen, Toyota et Suzuki en suivant la même lancée que la marque Russe Avtovaz. Pour le constructeur Peugeot, celui-ci marque une nouvelle étape dans la création de la carrosserie et dans la poursuite de son offensive internationale avec la toute nouvelle voiture 508 qui fut produite en France pour le marché européen en 2011. Or, ce groupe possédant la 10e marque automobile, est présent indique-t-on dans 160 pays avec 10 000 points de vente et en 2009 Peugeot a vendu prés de 1 842 000 voitures devenant ainsi la première marque française en immatriculations dans le monde. En Algérie, les Algériens préfèrent la 207 dont les ventes ont atteint les 5 052 véhicules vendus durant l’année 2010. Les grands constructeurs comme l’allemand Volkswagen, le français Renault et le japonais Nissan avaient enregistré des gros profits dans les ventes. Soit 1,25 milliard d’euros pour Volkswagen en un trimestre, 780 millions d’euros pour le concurrent français durant un semestre, le Peugeot Citroën avait annoncé un bénéfice semestriel de 680 millions d’euros contre une perte de prés d’un milliard l’an passé. Par ailleurs, il a été enregistré durant le 1er semestre 2010, une chute dans l’importation de véhicules de l’ordre de 14%, l’Algérie avait importé 131 506 voitures pendant cette période contre 153 292 unités pour le même semestre 2009. Un recul dans la facture des importations d’après CNIS estimée à 129,352 milliards de DA. Or, le marché d’automobile 2010 avait profité au constructeur français Renault qui avait réalisé une progression de 17,42% et son concessionnaire Renault Algérie avait introduit pour cette période 63 636 unités sur le marché national pour une valeur de 47,29 milliards de dinars. Pour la marque Peugeot, celle-ci avait enregistré un bond de 8,47% avec 23 286 voitures vendues en Algérie pour 22,54 milliards de DA, a-t-on indiqué. En effet, ce constructeur français a vendu 27 255 unités pour un montant de 25,8 mds DA durant les neufs premiers mois 2011. De son côté, le constructeur japonais Toyota a réalisé, pour sa part, une hausse de 32,22%, avec 21 411 véhicules commercialisés, pour une valeur de 28,14 milliards de dinars, contre 16 194 unités (22,65 mds DA), de janvier à septembre 2010. Cependant Toyota prévoit de produire 8,65 millions d’unités dans le monde en 2012, soit une hausse de 24%. Des millions de véhicules Avec toutes les marques confondues, ce marché est le plus important en Afrique après l’Afrique du sud. Ce marché qui est actuellement en plein essor ne cesse d’attirer plus les Algériens qui rêvent surtout d’avoir une grosse et belle voiture. La facture des importations des véhicules avait également augmenté passant de 62,4 milliards de dinars durant les trois premiers mois de l’année 2010 contre 79,9 milliards de DA pour la même période 2011. Renault a vu ses ventes progresser malgré la crise économique qui frappe tous les secteurs économique et particulièrement celui-ci de 31,97% en introduisant 34 396 véhicules pour une valeur de 24, 868 milliards de dinars durant le 1er semestre 2010 sur le marché national. Le constructeur japonais Toyota de son côté, a dénombré une baisse de ses ventes de l’ordre de 31,74% pour seulement 11 991 unités vendues en Algérie durant cette période. Or, général MotorFord et Toyota ont parallèlement subi une chute dans leurs ventes au mois d’août 2010 en Amérique de 24,9%. Un recul surtout constaté dans la marque Chevrolet qui est la plus vendue du groupe -21,5% et le même mois fut également une perte pour les immatriculations de voitures neuves en Italie qui ont un recul de 19,27%, révèle-t-on. Le groupe Fiat, Alfa Roméo a affiché une baisse des ventes de l’ordre de 26,39%, sa part de marché a reculé à 30,65% durant cette année. Malgré les grandes chutes de ventes de voitures de plusieurs marques de renommées, le bilan de Nissan Algérie pendant les six derniers mois de 2010, fait ressortir une vente plus au moins appréciable par rapport à d’autres constructeurs, soit indique-t-on 5 458 véhicules qui ont été vendus dont 2 324 véhicules particuliers et 3 134 autres utilitaires. Le dernier bilan montre aussi que les Algériens sont attirés par la marque Pickup D22 avec un nombre de 2 404 unités achetées. Or, Toyota grâce à son programme de ristournes avait affiché tout de même un parfait bénéfice d’exploitation de hauteur de 800 millions d’euros pour cette année malgré les sérieuses pertes que le groupe avait connues dernièrement pour ses 8 millions de véhicules qui avaient des défaillances dans les pédales d’accélération et qui furent rappelés pour réparation. Le patron Akio Toyota veut toujours se montrer très prudent dans sa nouvelle technologie de pointe, ce dernier vise une production de 7,29 millions d’unités pour l’an 2011 dont 860 000 en Europe. En six mois de l’année 2011, les 34 concessionnaires d’Algérie présents en Algérie ont importé 164 138 véhicules durant les six premiers mois de 2011, en hausse de près de 34,66% pour une valeur de 137,88 milliards de DA contre 121 888 unités et une valeur de 117,43 milliards de DA à la même période de 2010, informe-t-on.

OKI FAOUZI
Partager cet article
Repost0
29 mars 2013 5 29 /03 /mars /2013 22:42
Chasse à l'homme pour retrouver les bandits qui ont balafré un policier

AVANT-HIER DANS LA SOIRÉE, UNE RIXE A ÉCLATÉ ENTRE UN POLICIER ET DEUX MALFAITEURS QUI SORTAIENT D’UNE DISCOTHÈQUE SITUÉE SUR LA PLAGE DE RIZI AMOR À ANNABA. LA DISPUTE A PRIS UNE AUTRE TOURNURE LORSQUE LES DEUX VOYOUS, IVRES SEMBLE-T-IL, ONT AGRESSÉ SAUVAGEMENT LE POLICIER QUI N’A MÊME PAS EU LE TEMPS DE SE DÉFENDRE. 

Lors de cette rixe, le policier a reçu plusieurs coups de rasoir sur le visage avant que les agresseurs, originaires de la région de Seybouse, puissent se sauver rapidement, nous a-t-on indiqué. La victime a été transportée en urgence vers les urgences de l’hôpital Ibn Rochd de la wilaya. Les éléments de la police ont procédé à une vraie chasse à l’homme pour identifier les auteurs en question. Après une descente dans la discothèque, la police a arrêté un videur qui était recherché. Après investigations, ils ont réussi à appréhender l’un des agresseurs dans la région de Seybouse, tandis que son complice reste toujours en fuite malgré son identification, nous a-t-on signalé. Durant la même soirée, les policiers du 9e arrondissement ont déclenché une vaste opération de fouille dans plusieurs quartiers du centre ville, à savoir Zenine El Arbi, Ibn Khaldoun, Souidani Boudjema et autres. De nombreuses personnes furent interpellées dont quatre individus étaient en possession de psychotropes et d’armes blanches. Ces dernières 48 heures étaient aussi mouvementés pour la brigade mobile de la commune de Sidi Amar qui ont réussi, après filature, à mettre hors d’état de nuire trois malfaiteurs à bord de deux voitures et en possession de 02 kilos de kif traité prêt à être commercialisés. Lors de la transaction entre les dealers dans la commune de Besbes, la police a frappé au bon moment en neutralisant les trafiquants de drogue originaires de Sidi Salem et de Bouhadjar qui ont été aussitôt présentés devant le procureur de la République d’El Hadjar pour trafic de drogue, nous a-t-on fait savoir de source policière.

OKI FAOUZI
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de ecrivain-okifaouzi
  • : l'art pour l'art peut étre beau ; mais l'art pour le progrés est plus beau encore v.hugo
  • Contact

Recherche

Pages

Liens