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7 août 2016 7 07 /08 /août /2016 23:44

Des camps d’entraînement de Daech repérés au Kosovo

Un agent des services de renseignements de l’Albanie a dévoilé à l’Agence de média Russe qu’il y a au moins cinq camps d’entraînement militaire au Kosovo gérés par EI. Ils sont situés dans des zones éloignées près de la frontière du Kosovo avec l’Albanie et la Macédoine.

Selon cet informateur, les camps plus importants sont situés dans les zones proches des villes d’Urosevac et de Djakovica, ainsi que dans le district de Decani alors que les camps plus petits ont été repérés dans les régions de Prizren et de Pec. 314 Albanais du Kosovo dont 38 femmes combattent actuellement dans les rangs des groupes de l’Etat islamique Daech . L’agent a révélé que le recrutement des djihadistes se fait par des organisations non gouvernementales qui opèrent au Kosovo dans de nombreuses écoles privées «Les futurs terroristes deDaech sont endoctrinés là-bas et ils y apprennent aussi l’arabe et le Coran, et suivis par une formation dite de pratique de combat, dirigée par d’anciens membres de l’Armée de libération du Kosovo (UCK).
Ils enseignent généralement aux recrues les techniques de guérilla et à gérer les armes», a-t-il informé encore. «Chaque camp dispose de plusieurs terroristes de l’Etat islamique qui décident d’envoyer les nouvelles recrues à la guerre ou de les préparer pour le rôle de kamikazes. Ainsi, 70 familles albanaises du Kosovo ont décidé de rejoindre Daech», ajoute-t-il. Les indications de l’informateur mettent en garde les gouvernements contre la propagation éventuelle de ces camps en Macédoine et en Bosnie, où environ 800 djihadistes étaient arrivés pendant la guerre des années 1990.

Certains villages macédoniens étaient auparavant des centres de l’UCK et qui avaient déjà été transformés en camps d’entraînement de l’Etat islamique. A souligner que le site western Balkans Security issues avait averti en 2013 que les territoires du Kosovo et de l’Albanie étaient utilisés pour y établir des camps d’entraînement de Daech,et que ce processus de formation remonte à 1999 quand les djihadistes d’Al-Qaïda étaient impliqués dans la formation des militants de l’UCK au Kosovo. Dans cette optique, il faut savoir que le Kosovo a déclaré son indépendance à la Serbie en 2008 après avoir passé plusieurs années sous administration de l’ONU car étant reconnu par Washington et de nombreux pays membres de l’UE.

Un candidat de Daech révèle au New York Times
Harry Sarfo, un Allemand originaire de Bréme arrêté en 2015 lorsqu’il avait tenté de rejoindre Daech en Syrie a expliqué au New York Times que les terroristes ne manquent pas de soldats au Proche-Orient, mais ils cherchent avant tout ceux qui sont susceptibles d'organiser des attaques en Europe. L’homme en question a quitté son domicile à Brême et quatre jours après il a atteint le territoire syrien. Selon lui, l'homme au masque du service secret de l'EI lui a expliqué que le groupe avait besoin de combattants en Allemagne et en particulier au Royaume-Uni.
«Ils voulaient mener des attaques simultanées en France, en Allemagne et en Angleterre», a-t-il confié à la presse. Les membres du service secret de Daech sont chargés d’organiser des attentats terroristes à l’étranger loin de la Syrie, Irak et de la Libye. L’informateur a précisé qu’une fois la frontière turco-syrienne traversée, les terroristes ont relevé ses empreintes digitales et des échantillons de son sang avant de l’obliger à retourner en Allemagne pour commettre un attentat dans son pays, avoue-t-il.

DAECH
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6 août 2016 6 06 /08 /août /2016 00:26

500 000 enfants syriens en âge de scolarisation recensés par le HCR

A en croire le rapport du mois de juillet 2016 publié par Human Rights Watch, près de 500 000 enfants syriens en âge de scolarisation enregistrés au Liban ne vont pas aux écoles. le Liban, qui accueille 1,1 million de réfugiés syriens dénombrés, a permis aux enfants syriens de s’inscrire gratuitement dans les écoles publiques, les ressources limités et la politique libanaise sur le plan des droits de séjour et de travail s’appliquant aux Syriens empêchent de nombreux enfants d’aller à l’école, indique cette organisation.

Le rapport intitulé «Grandir sans éducation : obstacles à la scolarisation des enfants réfugiés syriens au Liban» démontre le non-respect de nombreux écoles libanaises des politiques de scolarisation envers ces pauvres réfugiés. Les enfants en âge d’aller à l’école secondaire ainsi que les enfants handicapés font face à des obstacles particulièrement difficiles.
Or, l’accès à l’éducation scolaire est nécessaire pour aider les enfants réfugiés à faire face au traumatisme de la guerre et du déplacement, souligne-t-on. Human Rights Watch a effectué depuis novembre 2015 à février 2016 un nombre de 156 entretiens avec des réfugiés syriens, recueillant des informations sur la situation de plus de 500 enfants en âge scolaire et certains n’ont pas été scolarisés depuis leur arrivée au Liban il y a cinq ans. D’autres n’ont jamais mis les pieds dans une salle de classe.

Les réfugiés syriens enregistrés auprès de l’agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR) au Liban, étant environ 500 000 qui sont âgés entre 3 et 18 ans et considérés en âge scolaire par le ministère de l’Education libanais. Seulement 158 000 cas des Syriens se sont inscrits dans des écoles publiques pour l’année 2015/2016 et 87 000 enfants non libanais supplémentaires se sont inscrits dans des écoles privées, indique Human Rights Watch. Le Liban a permis aux réfugiés syriens de s’inscrire dans les écoles publiques gratuitement et sans exiger la possession d’un permis de résidence.
Avec 70% des familles syriennes vivant en dessous du seuil de pauvreté, beaucoup n’ont pas les moyens de payer les coûts associés à la scolarisation tels que le transport et le matériel scolaire, ou bien dépendent financièrement de leurs enfants qui travaillent dans la rue au lieu d’aller à l’école. D’autres facteurs qui découragent les Syriens d’inscrire leurs enfants dans les écoles et aboutissent à l’abandon des études comme le cas de cette mère d’enfants Kawthar, 33 ans, qui a affirmé que quand elle a essayé d’inscrire ses enfants à l’automne 2015, l’école a demandé des documents que le ministère de l’Education n’exige pas officiellement, y compris les dossiers de vaccination qu’elle avait laissés en Syrie lorsqu’elle avait fui le pays.

Elle a finalement réussi à inscrire ses enfants, mais les a retirés après trois mois parce qu’ils n’ont jamais reçu des manuels et qu’elle ne pouvait plus continuer à payer leurs frais de transport. Les enfants en âge d’aller à l’école secondaire sont confrontés à des obstacles particuliers, y compris traverser une plus grande distance pour atteindre leurs écoles. Soit signale-t-on seulement 2 280 élèves non libanais se sont inscrits dans les écoles secondaires publiques en 2015-2016, simplement 3 % des enfants syriens enregistrés au Liban et en âge d’aller à l’école secondaire.
Certains Syriens ont bénéficié de programmes d’éducation non formels gérés par des organisations non gouvernementales (ONG), souvent dans des camps des réfugiés informels. Mais certains groupes ont affirmé à Human Rights Watch que le ministère de l’Education a retiré son soutien à leurs programmes l’année dernière ; les autorités libanaises ont affirmé que les revenus perdus en raison de la guerre en Syrie ainsi que le fardeau d’accueillir les Syriens ont coûté au pays un montant estimé à 13,1 milliards de dollars.

Le Liban a besoin de beaucoup plus de soutien financier international pour répondre aux besoins des réfugiés syriens en matière d’éducation. En 2015-2016, les donateurs internationaux ont couvert les frais de scolarisation des tous les 197 010 étudiants libanais inscrits dans l’enseignement de base, a estimé l’organisation dans son rapport.

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3 août 2016 3 03 /08 /août /2016 19:34

Le tourisme algérien toujours dans sa phase embryonnaire

Le secteur du tourisme à Annaba commence difficilement de renaître de ses cendres durant les dernières années qui ont permis à la wilaya de recevoir quelques nombreux et curieux touristes venus de la Tunisie, de la Libye, de la France et aussi des quatre coins du pays.

Au pied du massif de l’Edough, Annaba est baignée par la mer méditerranée sur 80 km, offrant ainsi un agréable tourisme balnéaire climatique et d’affaires. La juxtaposition de la mer et de la montagne éblouit les visiteurs en l’été. Or, la corniche urbaine de la ville connue depuis longtemps pour sa merveilleuse beauté côtière qui s’étend depuis la grenouillère jusqu’au plage de Chapuis a un peu perdu sa vocation touristique pour se transformer en une zone résidentielle de standing avec la première construction qui avait débuté par une grande tour de Génie Sider située au lieudit El Kattara suivie ensuite par une prochaine réalisation d’envergure constituée de deux tours à usage d’habitation sur la plage de Rizzi Amor. Or, pour faire face à une concurrence de plus en plus féroce du secteur privés, les gestionnaires des deux grands hôtels de la ville sous régime étatique à savoir Seybouse 4 étoiles et El Mountazah ont redoublé d’activités et d’initiatives. Grâce aux conventions signées avec un grand nombre d’institutions, d’entreprises et certaines administrations portant notamment sur des facilités comme des remises de 20% aux clients fidèles. L’hôtel Seybouse incontournable pour les séminaires, les journées d’études ou les forums bien que fonctionnant à 50% seulement de ses capacités compte en moyenne un bénéfice annuel de 80 millions de dinars. Pour El Mountazah situé sur le site touristique de Seraïdi en pleine montagne, il table sur l’animation musique et jeux et à la demande des clients, les repas sont servis sur les terrasses. Pour allier la mer à la montagne et attirer le plus de touristes possible, cet hôtel qui possède une piscine avait étudié il n’y a pas longtemps la possibilité d’obtenir une concession d’une partie de la plage de la baie de Oued Bakrat qui est située à quelques kilomètres de Séraïdi afin d’organiser des navettes pour ses clients d’après indique-t-on l’esprit de la loi n° 2/3 du 17 février 2003. Dans cette option il faut souligner que la zone d’expansion touristique de cette région qui constitue donc le versant du mont formant la vallée d’Oued Bakrat sur une superficie de 1 375 ha, son attrait principal demeure sa grande et merveilleuse plage de Djenene El Bey encadrée par le décor forestier riche du massif de l’Egough. Cette vaste zone peut accueillir une moyenne de 15 structures touristiques d’une capacité avoisinant les 2 000 lits ainsi que des infrastructures de détente et de loisirs valorisant cet immense potentiel du secteur en question, révèle-t-on. Notons que la wilaya dispose actuellement de 2 365 lits pour 25 hotels classés, 44 agences de voyage et 20 plages autorisées à la baignade. Seraïdi, un lieu touristique perdu L’agglomération de Séraïdi qui est située à une attitude de 10 006 mètres du niveau de la mer, possède aussi une forêt riche en faune et en flore, elle est toujours attractive en été pour son climat rafraîchissant et en hiver pour son paysage de neige éblouissant. Cet ancien village qui date de plusieurs années étant perché sur les montagnes de l’Edough distante de 12 kilomètres d’Annaba demeure un lieu très captivant et très visité par plusieurs ministres. Séraïdi avait été classée comme une commune à vocation touristique et surtout agricole, elle abrite près de 40 000 habitants et depuis l’indépendance du territoire est restée presque totalement oubliée par beaucoup de responsables locaux qui étaient dépourvus de plans de développement pour cette région importante mais manquaient d’imagination. Ses habitants sont confrontés quotidiennement à de nombreux problèmes dont le manque d’eau potable, les coupures incessantes de l’alimentation en énergie électrique ; l’absence d’activités culturelles et sportives pour les jeunes. Plusieurs villageois de cette localité reprochent aux autorités locales une remarquable incapacité dans la gestion des affaires de la commune. « En effet cinquante ans après l’indépendance, rien n’a été exécuté ou concrétisé dans le secteur du tourisme pour cette lointaine région pourtant réputée comme zone touristique ! » nous avait dit un habitant de Séraidi. Et d’ajouter « Ici, c’est une réelle misère, le transport public se fait rare et le peu qui existe appartient à des transporteurs privés qui activent comme bon leur semble. Heureusement que le téléphérique nous rend un grand service pour descendre vers la ville de Annaba. » Certes la corniche de celle-ci qui s’étale sur une superficie de 356 ha dans le prolongement nord du vieux tissu urbain, cette zone d’expansion touristique attire avait attiré de nombreux investisseurs en raison de sa proximité de la ville peut encore accueillir une vingtaine infrastructures touristiques d’une capacité de 2200 lits. Pour ce qui concerne la baie ouest de Chétaibi, celle-ci qui est située sur une superficie de 328 ha, connue pour être l’une des plus belles baies du monde et célèbre par ses beaux couchers de soleil, ses plages au sable doré et la virginité de ses sites. Cette zone peut accueillir plus de 11 établissements touristiques d’une capacité de 1 000 lits. La wilaya d’Annaba dispose seulement de 42 établissements de différentes catégories avec un total de 3 400 lits, elle est loin de répondre à la demande surtout en période estivale mais aussi reste une station balnéaire de plus en plus recherchée par les touristes. L’antique Hippone avec une superficie de près de 1 500 km2. Hôtel d’Orient de par son emplacement au cœur du centre ville de Annaba qui était avant le plus prisé par les touristes étrangers aussi le lieu où ils passaient leur lune de miel, un grand nombre de jeunes mariés en provenance des wilayas environnantes, celui-ci avait été construit en 1930 et garde son beau style architectural. Il a été récemment restauré par un partenariat algéro-italien qui a effectué une importante restauration, nous informe-t-on.

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2 août 2016 2 02 /08 /août /2016 00:23

Coup de filet au Maroc : 52 terroristes neutralisés

Les services sécuritaires marocains ont mené durant cette fin du mois de juillet une vaste opération coordonnée sous la supervision du Parquet général compétent ayant visé 143 individus soupçonnés d’appartenance aux extrémistes et d’allégeance à l’organisation Etat islamique (Daech).

52 personnes ont été placées en détention provisoire, selon le ministère de l’Intérieur marocain. Parmi les mis en cause arrêtés, figurent des suspects porteurs de projets terroristes d’envergure à l’intérieur du territoire national et à l’étranger, ils utilisaient les réseaux sociaux pour faire la propagande en manipulant des mineurs en vue de les envoyer vers des zones de conflit. Plusieurs perquisitions ont été effectuées dans les domiciles des terroristes qui ont permis la saisie de documents sur le mode de fabrication d’explosifs, de poisons, de techniques pour déclencher des explosions à distance et d’utilisation de différents types d’armes à feu ainsi que des livres incitant à des attaques suicides. Les enquêteurs ont trouvé des armes à feu, plusieurs armes blanches, une quantité de munitions, des boîtes contenant des clous, une série d’outils et fils électriques utilisés dans la fabrication d’engins explosifs. L’opération a fait tomber des projets en préparation avancée visant des prisons, des établissements sécuritaires, des festivals, des centres de loisirs dans plusieurs villes du Maroc. Certains parmi les individus arrêtés avaient planifié des cyberattaques pour semer le chaos, détruire l’économie et paralyser le fonctionnement des institutions, comme ils ont planifiaient la création au Maroc d’une région affiliée à Daech, pas moins de 159 cellules terroristes dont 38 ont été démantelées entre 2002 et 2013 au Maroc par les services de sécurité étant liées aux groupes de l’Etat islamique en Syrie et en Irak. Ces terroristes ont été neutralisés par le Bureau central des investigations judiciaires (BCIJ) relevant de la Direction générale de la surveillance du territoire national, a rapporté le ministère de l’Intérieur. Les éléments de la police relevant de la sûreté régionale de Taza ont arrêté, jeudi dernier, un ingénieur d'Etat en informatique âgé de 25 ans impliqué dans la publication et la distribution de CD incitant au terrorisme et faisant l'apologie d'opérations terroristes de l'organisation Etat islamique, a indiqué la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN). Selon les enquêteurs, des citoyens ont remis aux services de sûreté des CD contenant des enregistrements qui incitent au terrorisme trouvés sous leurs portes et l’enquête enclenchée a permis lors d’une perquisition d’un de leurs voisins la découverte de matériel informatique composé d'un PC portable, d'une carte mémoire, de 17 CD et d'une clé USB contenant des enregistrements et des données sur des publications des organisations terroristes.

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27 juillet 2016 3 27 /07 /juillet /2016 22:22

Des terroristes infiltrés parmi les réfugiés

En une semaine seulement les soldats du groupe Etat islamique a secoué toute l’Allemagne avec une série récentes de quatre attaques perpétrées dans le sud du pays. Un réfugié syrien de 27 ans ayant fait allégeance à l'Etat islamique s'est fait exploser à l'entrée d'un festival de musique à Ansbach, blessant douze personnes dont quatre grièvement.

Dimanche encore, un demandeur d'asile syrien de 21 ans a tué à la machette une femme à Reutlingen dans le Bade-Wurtemberg. Vendredi soir, un jeune Allemand d’origine Iranien de 18 ans, obsédé par les tueries et suivi par des psychiatres, a abattu neuf personnes à Munich avant de se donner la mort dans un centre commercial.
Le 18 juillet, un demandeur d'asile de nationalité afghane a blessé à la hache cinq passagers dans un train à Wurtzbourg, une attaque revendiquée par Daech. Les regards se sont posés sur la politique migratoire menée par la chancelière Angela Merkel, avancent des médias européens. Or, en 2015 environ un million de réfugiés fuyant la guerre en Afghanistan, en Syrie et en Irak sont arrivés en Allemagne, informe-t-on.

Ainsi, les chefs de file du parti Alternative pour l'Allemagne (extrême-droite) ont déjà déclaré que Mme Merkel et ses partisans étaient coupables de la dégradation de la situation en matière de sécurité car leur politique hospitalière a fait venir en Allemagne un trop grand nombre de musulmans jeunes, illettrés et radicaux. Hier le 25 juillet, les forces de l'ordre allemandes ont reçu 410 renseignements qu'il y aurait des terroristes parmi les réfugiés arrivés dans le pays.
Le journal Neue osnabruecker Zeitung a rapporté en citant l'Office fédéral allemand de police criminelle (BKA) que le nombre d'extrémistes qui sont partis d'Allemagne pour combattre en Syrie aux rangs du groupe terroriste Etat islamique est en forte augmentation. Selon la police fédérale environ 800 islamistes combattants allemands se sont rendus en Syrie pour combattre avec Daech et un tiers des ses combattants sont déjà revenus en Allemagne. L’office révèle qu’à l’heure actuelle la police avait reçu 410 indications portant sur la présence des terroristes parmi les réfugiés arrivés dans le pays.

«Sur fond d'afflux continu de migrants en Allemagne, nous devons partir du principe que parmi les réfugiés il y aurait des membres et des complices actifs et anciens d'organisations terroristes et leurs sympathisants», a informé le BKA. La menace terroriste en Allemagne reste à un niveau élevé actuellement.

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26 juillet 2016 2 26 /07 /juillet /2016 22:54

Comment arriver à l’autosuffisance quand 50% du lait consommé est importé par l’Etat ?

La filière du lait connaît peu à peu une certaine évaluation en matière de production grâce surtout aux performances réalisées dans une politique du renouveau rural et à l’importation prochaine de vaches laitières pour notamment consolider le potentiel de la filière.

Des compétences, des contraintes et des opportunités dans la filière du lait ont été remarquées et mis au devant du 1er Salon régional du lait organisé dernièrement dans la wilaya de Souk Ahras région de l’est du pays. De nombreux opérateurs du secteur sont venus du centre et de l’ouest algérien pour débattre leurs connaissances ainsi que les opportunités d’offre la filière du lait en Algérie. Comment arriver à l’autosuffisance nationale et surtout réduire la grosse facture d’importation du lait en poudre ? Tel était le sujet principal de cette importante rencontre.
Or, Les quantités importées de ce produit (lait en poudre, crèmes de lait et matières grasses laitières utilisées comme intrants) ont reculé durant les cinq premiers mois de 2016 pour s'établir à 161 225 tonnes contre 172 930 tonnes, soit une baisse de 6,77% entre les deux périodes de comparaison, indique le Centre national de l'informatique et des statistiques des douanes (Cnis). La facture d'importation de lait et les matières premières a reculé à 399,71 millions de dollars pendant cette période, contre 519,04 millions en même période de 2015. En effet, les prix à l'importation des poudres de lait ont reculé durant le 1er trimestre 2016 en passant à 2 469 dollars/tonne contre 3 040 dollars/tonne durant la même période en 2015.

Le gouvernement veut réduire les importations de ce produit subventionné et de promouvoir la filière lait en faveur des éleveurs et des opérateurs de ce secteur en augmentant la subvention du lait cru et en encourageant l'investissement, souligne-t-on. Le représentant du groupe Gapel d’appui aux producteurs et éleveurs laitiers relevant de l’ONIL Office interprofessionnel du lait a fait savoir que la wilaya de Souk Ahras qui disposait d’une production de lait par jour de 9,92 litres en 2012 vient de réaliser 14,12 litres en 2016. or, le directeur général de l’ONIL avait annoncé à la Radio nationale un accord signé avec l’association française Bretagne international qui porte sur le développement du secteur en question soit un projet de 5,7 millions d’euros afin d’arriver à des prévisions estimées à 700 millions de lait cru en 2012.
Soulignons que 560 millions litres de lait cru ont été collectées en 2011 pour précise-t-on une production évaluée à 42% soit 1,4 milliard de litres sachant que l’algérien consomme en moyenne 120 litres par an contre 85 litres pour les Tunisiens et seulement 65 pour les Marocains. Sur le plan de l’importation de la poudre du lait , l’état avait dégagé une enveloppe de 40 milliards de DA tout en mettant fin aux perturbations de distributions qui avaient touchées plusieurs localités et régions du pays auparavant avec un plan de stockage de poudre de lait importée qui reste d’ores et déjà suffisante pour couvrir la demande du marché intérieur jusqu’à presque la fin de l’année 2012, a-t-on appris.

Durant les 4 derniers mois 2012, la production nationale avait atteint 1,43 milliard de litres dans laquelle les pays producteurs à savoir Sétif, Tizi Ouzou, Bordj Bou Arreridj, Sidi Bel-Abbès, Tlemcen, Souk Ahras et Batna avaient produit près de 54% de la production globale. A l’est du pays à l’exemple de la wilaya de Souk Ahras qui possède une seule unité de production traitant ainsi 40 000 litres par jour, quelque 34 millions de litres collectés ont été transférés vers les unités de Guelma, Annaba, Skikda et El Taref.
Le cheptel bovin de cette wilaya compte 87 600 têtes dont 12 100 vaches hybrides et 29 000 de races locales pour 5 000 éleveurs dont 2 100 intégrés au programme de collecte du lait, révèlent les services agricoles de la wilaya. Certes, les importations de lait de transformations avaient reculé durant l’année 2013 à 989,357 millions de dollars en chutant de 12, 4 % et la production de lait cru n’a pas pu répondre aux besoins de la population estimés à 5 milliards de litres par an. Selon le Centre national de l’information et des statistiques des douanes algériennes, l’Algérie dispose de seulement 250 000 vaches laitières qui sont loin de satisfaire la demande, estime-t-on.

Pénurie persiste au pays malgré le budget énorme d’importation
Les services des douanes avaient révélé en 2013 que les importations de lait de transformation avaient atteint 423,4 millions de dollars durant les quatre premiers mois de l’année 2013 contre 371 millions de dollars en 2012 , soit une hausse de 14,12 % . Selon l’Office interprofessionnel du lait l’Etat accorde chaque année un montant de 46 milliards de DA pour le soutien de la filière du lait.
Or, depuis au moins semaine le sachet du lait de 25 DA est devenu rare chez les commerçants de la ville et cela lorsque la société de l’Edough implantée à Annaba a décidé de diminuer sa production laitière pour lancer la vente de sachet de lait de vache pour le prix de 35 DA «Il faut se lever très tôt à six heures pour acheter un sachet de lait parce que à neuf heures il n’en reste plus !», nous affirme-t-on.

Ainsi L’Etat prévoit une importation de 25 800 vaches laitières afin de pouvoir assurer l’arrêt des importations de lait qui coûtent au pays les 700 millions de dollars par an. En Algérie la production laitière qui est estimée à près de 2 milliards de litres par an est principalement le fait de l’élevage bovin laitier qui notamment oscille entre les 1,2 et 1,4 millions de têtes, la période de 1983 à1997 était une période durant laquelle on avait enregistré une chute de 24% des effectifs du bovin passés à 1 255 000 têtes et avec le Plan national de développement agricole et rural (PNDRA) lancé par le gouvernement en 2000 celui-ci avait plus au moins pu surmonter les grosses contraintes liées à la production laitière et au développement de l’élevage bovin.
(A suivre)

Les pouvoirs publics ont accordé plusieurs facilités financières pour secourir le secteur qui était déjà en souffrance en octroyant des primes d’incitation à la production fixée à 7 DA le litre et une prime à la collecte du lait cru de 4 DA par litre. Certainement des résultats encourageants furent enregistrés dans nombreuses unités de transformations mais sur le terrain la facture des importations par l’Etat reste tout de même élevée, nous indiquent certains professionnels du secteur. Les consommateurs de la région d’Annaba et d’El Taref ont trouvé très choquant le prix du lait en poudre qui a grimpé de 10 à 30 da la boîte à savoir Candia, Gloria, Loya et autres marques chez des plusieurs détaillants qui renvoient la balle vers les grossites.

L’Etat algérien avait mobilisé depuis ces dernières années de gros moyens financiers dans le but de réduire la facture des importations en lait et dérivé qui avait atteint informe-t-on 1,28 milliard de dollars en 2008 alors qu’en 2009 elle avait été de l’ordre de 862 millions de dollars, un recul dû à la baisse des prix au niveau international de la matière première. En 2009 l’Algérie avait importé 121 000 tonnes de poudre de lait alors qu’en 2010 la facture des importations des produits laitiers avait été de 52 millions de dollars.

L’Office national interprofessionnel du lait chargé de faire la répartition des quotas de poudre de lait importée de l’Allemagne ou de l’Italie par les pouvoirs publics au profit d’une centaine de laiteries du pays distribue selon des professionnels de la filière une grosse part à ceux de l’algérois alors que cette filière compte 13 000 éleveurs, 129 laiteries et 650 collecteurs. L’Etat indique-t-on accorde des subventions directes pour encourager la production laitière de 21DA/ litre distribués entre l’éleveur 12 DA, le collecteur 5 DA et le transformateur 5 DA. Or, les dérivés du lait notamment les crèmes glacées, les yaourts et autres dérivés comme les fromages qui sont préparés à base de lait déjà soutenu par l’Etat ne peuvent en avoir un autre soutien. Ces dérivés qui ont été lancés par des grandes laiteries comme Soummam, Danone, Yoplait, Hodna et autres.
Le marché algérien qui est vraisemblablement dominé par la marque Soummam détenant plus de 45 % de parts du marché contre 23% pour Danone, indique-t-on. A cet égard, il faut savoir que les services du ministère de l’agriculture ont fait état d’une production globale de 2,6 milliards de litres de lait cru attendue à la fin de 2010, soit une croissance de prés de 15% par rapport à 2009. Tout laisse à penser que la poudre de lait distribuée en quantité insuffisante aux producteurs et transformateurs avait déjà causé une réelle insuffisance selon plusieurs commerçants dans la distribution du lait en sachet et une pénurie à travers plusieurs régions de l’est du pays alors que l’Etat avait accordé à cette filière très importante une subvention de l’ordre de 12 milliards de DA.

La filière laitière : un créneau rapporteur et un potentiel important de transformation
Le marché de transformation dans lequel Candia Algérie qui est issue du partenariat de la société française et l’ancienne entreprise de soda Tchin Tchin détient la plus grosse part du marché du lait UHT 79% produisant ainsi 200 000 litres par jour. les collecteurs aussi font beaucoup d’efforts pour faire durer l’activité comme le cas d’un collecteur de lait de vache qui sillonne avec sa camionnette citerne la région de Mila, Sidi Merouane et Ain Beida afin de rassembler chez une quinzaine d’éleveurs près de 500 litres de vache qu’il livre à l’unité Grouz. A ce titre il faut noter qu’une bonne vache peut donner 20 litres par jour, sa ration d’aliment avoisine les 4 quintaux par mois, a-t-on souligné.
Concernant les produits laitiers le groupe Giplait qui dispose d’une capacité de production de 30 millions de litres de lait pasteurisé et de 600 000 litres de lait fermenté domine le marché, son complexe fromager de Draa Ben Khedda est l’important producteur de produits laitiers dans la wilaya de Tizi Ouzou, il produit le célèbre camembert le Tassili qu’on trouve partout dans le pays . le marché du fromage est dominé par quelques marques aussi notamment la vache qui rit, le Berbére , le Tassili et la jeune vache ainsi que qu’une minorité de fabricants de Constantine alors que le marché du yaourt en Algérie appartient à Danone, Soummam , Yoplait et Trèfle, révèle-t-on. Or, dans la localité de Mechroha à l’est du pays possédant une laiterie qui produit 40 000 litres/jour où l’élevage des vaches laitières demeure globalement traditionnel dans cette wilaya en dépit de l’évaluation du cheptel soit 32 % de la production avaient été réalisés par 9 000 vaches modernes soit 17 % du cheptel composé de 50 100 vaches laitières.

Quelque 34 millions de litres collectés avaient été transférés vers les unités de Guelma, Annaba, Skikda, El Taref et Constantine, a-t-on indiqué auprès des services agricoles. Le cheptel bovin de la wilaya compte au tota78 600 têtes dont 12 100 vaches hybrides et 29 000 de races locales. La ville de Souk Ahras compte 5 000 éleveurs dont 2 100 intégrés au programme de collecte du lait. L’Office national interprofessionnel du lait verse des aides publiques depuis 2010 aux éleveurs, aux collecteurs et aux transformateurs. En outre le manque d’unités de transformation, la filière reste confrontée à la faiblesse de la diversification des aliments de bétail, le manque de suivi vétérinaire et la mauvaise organisation de l’activité de collecte.
Dans la région de l’ouest du pays et plus précisément dans la wilaya de Sidi Bel Abbès dont les besoins de la population qui sont estimés à plus de 46 millions de litres et dont plus de 23 millions de la production destinés pour les habitants ruraux, soit un taux de couverture de 72 % et un déficit de 13 millions de litres par an. Les besoins des habitants de la région pour une population totale de plus de 580 000 citoyens estimés à exactement une quantité de 80 litres par habitant et par an récoltés par 3 000 exploitations comprenant 21 400 vaches laitières. Il faut savoir que les programmes de développement soutenus par l’Etat avaient réellement permis à la croissance de l’élevage dans la wilaya depuis les dernières années.

L’on indique que c’est plus de 680 éleveurs laitiers produisant avec un nombre de 5 320 vaches laitières modernes, une vache pour donner entre 18 et 20 litres par jour a besoin de 4 quintaux d’aliments par mois. Soulignons que le déficit dénombré est généralement comblé par l’apport de quelques unités de transformation en lait recombiné qui suffisait autrefois plusieurs localités limitrophes de la wilaya en question et le manque constaté de poudre de lait sur le marché, révèle-t-on.
(Suite et fin)

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23 juillet 2016 6 23 /07 /juillet /2016 23:57

Alerte au paludisme

Afin de maîtriser la grande intrusion qui vient juste de s’installer dans la wilaya d’Annaba, les services de santé et de la sécurité de la ville ont déclenché en cet été un code rouge en détachant plusieurs médecins pour vacciner plusieurs centaines de migrants subsahariens porteurs de maladies. Une alerte rouge au paludisme a été annoncée ces dernières heures à travers le chef- lieu de la wilaya en question dans laquelle trois enfants d’origine subsaharienne ont trouvé la mort et un adulte se trouve en quarantaine au niveau du service d’infectiologie à l’hôpital Dorban à Annaba, -t-on appris de source médicale.

Ces personnes ont été atteintes du paludisme, la malaria appelée sous un autre nom qui est une maladie infectieuse mortelle due à une certaines piqure de moustiques. C’est en effet après évacuation de deux bébés morts aux urgences de l’hôpital pédiatrique Sainte Térèse que l’alerte fut donnée.
Les services de sécurité ont rapidement entamé une opération de ramassage de tous les migrants installés dans la ville évalués à un nombre de 352 hommes, femmes et enfants avant de procéder à leur regroupement au siège de l’ex-SNLB pour les vacciner tous. Le parasite du paludisme est transmis surtout la nuit par des moustiques contaminés tuant des enfants en bas âge et des femmes enceintes, indique-t-on.

Invasion de moustiques et des rats
Par manque de propreté et surtout de désherbage dans plusieurs cités de la wilaya de Annaba particulièrement ceux de la Plaine Ouest, Oued Forcha Cité El Rym, Pont Blanc, La Colonne, Chaiba , Sidi Amar et Oeud Edheb sont quotidiennement ciblées par l’invasion des moustiques qui n’épargnent aucune maison et régnant en maître des lieux, a-t-on relevé. Selon les constatations faites dans ces quartiers de la ville, les habitants souffrent du mal de nuit à cause de ces bestioles et n’arrivent jamais à dormir tranquillement chez eux malgré souligne-t-on l’usage des appareils conçus pour les pastilles anti-moustiques ou autres moyens.
Effectivement l’envahissement des moustiques quasi permanente est devenue un sujet et un fait pour de nombreux citoyens de la wilaya en cette période chaude. Or, le phénomène a notamment pris une proportion alarmante que ce soit dans la journée ou dans la nuit, la population annabie est sauvagement attaquée par de nombreux moustiques avides de sang qui rendent les maisons réellement invivables.

Les résidents ne savent plus quoi faire pour endiguer cette impressionnante invasion. Ces voraces bestioles ne reculent devant rien, ni les diffuseurs de pastilles ni les ventilateurs n’arrêtent l’attaque incessante des incestes ayant pour origine les immondices jonchant un peu partout aux alentours des habitations et les herbes folles qui entourent les immeubles. Les témoignages fusent lorsqu’on aborde le sujet, les nuits dans ce prolongement urbain de Annaba sont synonymes d’enfer où les moustiques font leur apparition en force à l’intérieur des résidences.
A ce sujet il faut savoir que ces insectes se développent préférentiellement dans les petits points d’eau, fosses septiques, pneus, bassins et la moustique la plus répandu en milieu urbain est le genre Culex pipiens. Pendant l’hiver, seules les adultes femelles survivent en état de dormance, elles s’abritent dans les caves et lorsque la température atmosphérique s’élève de 10° à 20°, l’état de dormance est levé et la femelle pique un hôte à sang chaud notamment l’homme en particulier.

Ces insectes transmettent des maladies graves le plus souvent sous forme d’épidémie « paludisme, fièvre jaune, dengue etc. » Les opérations de démoustication inopérante et rare procédées par les services de l’environnement communal d’Annaba s’avèrent inefficaces et sans résultat puisque le désherbage demeure jusqu’aujourd’hui inexistant dans tous les quartiers de la ville malgré l’existence d’un budget annuel consacré dans ce sens. Les citoyens se posent la question sur la vraie destination de ces sommes d’argent de l’Etat. Enfin il faut dire que l’achat d’insecticides, de moustiquaires ou de pastilles anti-moustiques est devenu un besoin urgent pour pas mal de citoyens à revenus moyens, indiquent de nombreux gens.
Les nombreuses caves d’anciens immeubles qui n’avaient pas été nettoyées depuis des années sont devenus l’abri des rats étant des rongeurs de nature méfiante très difficiles à piéger par l’homme, ces rats qui sont incapables de vomir et les souris transmettent des maladies en souillant la nourriture de leur urine ou de leur déjection, note-t-on.

On craint les scorpions mais les piqûres de tous les insectes peuvent tuer
Certes nous craignons toujours les scorpions alors que les piqûres de nombreux insectes peuvent tuer, les moustiques, les abeilles, les guêpes, les tiques et autres insectes sont dangereuses et nocives où une seule piqure comporte des substances nuisibles pour l’homme pouvant ainsi nuire à la santé et même provoquer la mort. D’après certains médecins, une simple piqure d’insecte peut entrainer des maladies graves et les piqures des tiques peuvent causer des complications, ces insectes sont des acariens parasites qui s’accrochent à la peau des animaux ou des humains pour se nourrir de leur sang.
Elles sont présentes dans les zones humides ou boisées, ces piqures lui permettre de transmettre des batteries autrement dit maladies à transmission vectorielle comme nous citons le paludisme, la maladie de lyme , la dengue, la fièvre jaune qui ont fait des millions de victimes dans le monde. La maladie de lyme causée par les piqures des tiques provoque des symptômes articulaires, cardiaques ou neurologiques, a-t-on relevé.
Certains insectes comme les abeilles ou les guêpes leurs piqûres entraînent une réaction allergique chez les victimes se caractérisant par une sensation de malaise, des frissons, des sueurs ou crise d’asthme. Les piqures d’insectes causent des rougeurs et des irritations dans la partie piquée, souligne-t-on.

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20 juillet 2016 3 20 /07 /juillet /2016 22:51

22,2 tonnes de cannabis saisies

A en croire des sources généralement bien informées, 25 trafiquants de drogue ont été arrêtés ces dernières 24 heures non loin de la frontière maroc-espagnole.

Les trafiquants présumés, tous espagnols sauf un, marocain, utilisaient des 4x4 volés dans la province de Malaga pour réceptionner la drogue, transportée par bateau depuis l'Afrique du Nord, sur les plages de La Linea de la Concepcion (extrême sud). Soit, indique-t-on, 5,2 tonnes de haschich ont été saisies dans le sud, 25 arrestations ont eu lieu grâce à des renseignements fiables. En provenance du Maroc, la drogue qui continue d’inonder non seulement le Maghreb mais aussi l’Europe a été dissimulée dans une écurie où quelque 400 kilos de drogue ont été retrouvés, et dans trois appartements, avant de la distribuer en Europe, a indiqué une porte-parole de la police de Malaga.
La police espagnole a souligné dans son communiqué que 35 véhicules dont 16 tout-terrains et un bateau à moteur de 10 mètres de long volés ont été retrouvés avec une somme de 400 000 euros. Certainement, l'Espagne est l'un des principaux points d'entrée de la drogue en Europe. Les saisies de haschich provenant d'Afrique du Nord et spécifiquement du Maroc sont quotidiennes dans les provinces méridionales qui bordent le détroit de Gibraltar séparant l'Espagne du Maroc, comme celle de Cadix où se trouve La Linea de la Concepción. Environ 380 tonnes de haschich ont été saisies dans le pays en 2015, dont la moitié au crime organisé, selon le ministère de l'Intérieur.

17 tonnes de drogue cachées dans des sacs de blé au Maroc
Or, en avril 2016, la Gendarmerie royale d'Agadir a avorté une importante opération de trafic international de stupéfiants par voie maritime, avec la saisie de 17,4 tonnes de drogue destinées aux pays scandinaves. Cette grosse quantité de haschich était bien emballée et cachée dans des sacs de blé. Elle a été découverte dans une opération intervenue au niveau de la plage Tigrit, commune rurale de Tamri au Maroc.
Lors de cette opération, il a été procédé à l'interpellation de 9 personnes et à la saisie de la somme d'un million de dirhams à titre de corruption, proposée par les trafiquants aux éléments de la Gendarmerie royale afin de faciliter ce trafic. Les services de sécurité ont récupéré des munitions pour arme de chasse, deux camions, quatre véhicules légers et une barque artisanale.

D’après le parquet en charge de l’affaire, les membres de ce réseau ont procédé, dans un premier temps, au débarquement de la marchandise sur la plage Tigrit pour la charger dans dix barques, en provenance du port d'Essaouira.
Les trafiquants comptaient par la suite opérer un transbordement de la marchandise des barques sur deux bateaux de pêche pour la transporter sur un navire de commerce, attendu au large de la zone économique pour son acheminement vers les pays scandinaves.

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16 juillet 2016 6 16 /07 /juillet /2016 20:47

Nouveau centre du renseignement pour soutenir l’armée

Un nouveau centre de fusionnement du renseignement en Tunisie va être créé pour fournir un soutien aux forces d'opérations spéciales tunisiennes dans la grande lutte contre le terrorisme, a annoncé Jens Stoltenberg à la fin du sommet de l’Otan de Varsovie.

La Tunisie qui cherche une étroite la coopération dans ce domaine avec l’organisation du traité de l’Atlantique Nord veut adopter la politique de la main tendue en matière sécuritaire et de défense, et ne cesse de solliciter le soutien des pays frères et amis, dans le but d’une meilleure robustesse et d’un meilleur rendement de ses dispositifs sécuritaire et militaire parce qu’elle continue d’être frapper par ce fléau transfrontalier.
le ministère de la Défense a affirmé dernièrement avoir créé depuis 2014 un centre de fusionnement du renseignement en Tunisie avec des compétences et des fonds tunisiens, signalant que l’Otan contribue à développer les moyens de travail en son sein, comme elle procède à la formation de militaires tunisiens selon les programmes et techniques de pointe.
Le pays voisin qui est un partenaire de l’alliance atlantique, dans le cadre du dialogue méditerranéen depuis 1994, s’est notamment renforcé depuis son adhésion au statut d’allié majeur non-membre de l’Otan, annoncé par Barack Obama lors de la visite du président Béji Caïd Essebsi en mai 2015 aux Etats-Unis.

Le programme de coopération entre les deux parties concerne l’aspect politique et sur la lutte contre le terrorisme et la cyber-défense, informe-t-on. En plus de sa coopération avec l’Otan, la Tunisie se dit prête à une coopération analogue avec sa rivale, la Russie, qui possède une grande expérience en matière de lutte contre le terrorisme, a fait savoir le ministre des Affaires étrangères, Khemaïs Jhinaoui, lors de sa visite en mars dernier à Moscou.
Son homologue russe, Serguei Lavrov a souligné que les discussions avec la Tunisie dans ce domaine portent sur le ravitaillement des forces tunisiennes par des équipements russes, ainsi qu’une coopération bilatérale au niveau des instances internationales dont les Nations unies.

Pour trouver l’issue à cette instabilité sécuritaire qui frappe le pays , le vice-ministre de la Défense saoudien, Mohamed Ben Abdallah al-Ayech, s’est entretenu avec le président Béji Caïd Essebsi sur la question afin de renforcer la coopération et la concertation entre les deux pays dans les domaines de la sécurité et la défense en vue de faire face aux défis communs, notamment en matière de prévention et de lutte contre le terrorisme, a-t-on fait savoir.
Dans cette optique, il est nécessaire de noter que le communiqué du 12 juillet dernier du ministère de l’Intérieur publié indique que les unités de sécurité intérieure du district de Tunis ont démantelé une cellule terroriste composée de 7 personnes qui tenaient des réunions suspectes dans la région d’Al Mourouj. Cette cellule possède des plans terroristes prêts pour exécution. Selon le ministère, certains éléments ont reconnu faire allégeance à Daech et ont affirmé être prêts à rejoindre les foyers de tension afin de participer à des opérations terroristes.

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13 juillet 2016 3 13 /07 /juillet /2016 22:30

Un réseau international démantelé à Tébessa

La police de la brigade de recherches et d'investigations relevant de la sûreté de Tébessa a réussi ces dernières 24 heures grâce à ses informateurs fiables à épingler un réseau de trafic d'armes à feu, de pièces d’armes et de munitions qui active à l’est du pays en étroite collaboration à des complices étrangers qui leur fournissent des armes à partir de la Libye.

La vigilance des services de sécurité a permis à neutraliser dans un barrage sur la RN 10, un véhicule Renault 21 à bord duquel deux trafiquants âgés de 24 et 42 ans d’armes en possession de 4 armes à feu de 5e génération de 12mm, introduites illicitement en Algérie, a-t-on appris de sources concordantes. Leur troisième comparse âgé de 46 ans, qui a été dénoncé, fut appréhendé à 70 km de la wilaya, ce dernier assurait la vente des armes.
Selon les enquêteurs, ce réseau transportait des pièces d’armes en empruntant des routes et pistes montagneuses afin d'éviter les points de contrôle. Agissant sur base de renseignements fiables, les éléments de la gendarmerie d’El-Tarf ont réussi, ce 20 septembre 2014, à faire tomber dans leur filet deux membres appartenant un réseau de trafic d’armes qui étaient sous une surveillance de plusieurs mois.

Les suspects âgés respectueusement de 30 et 40 ans, originaires de la localité de Aïn Assel ont été arrêtés en possession d’un pistolet, trois fusils de chasse et des centaines de cartouches et balles diverses dissimulées dans le domicile de l’un d’entre eux situé dans la commune de Bogouss à la frontière avec la Tunisie. Déférés devant le procureur de la République du tribunal de Dréan , celui-ci les a inculpés de trafic d’armes dans un réseau organisé avant d’ordonner leur mise en détention préventive en attendant leur transfert vers le parquet de Constantine territorialement compétent.
Deux de leurs complices qui opèrent avec des Tunisiens dans la vente des armes sont en fuite et recherchés activement par les services de sécurité. Il faut savoir que la fin du mois de janvier 2014 n’a pas été un RAS c'est-à-dire rien à signaler mais plutôt une réussite pour les éléments de la police judiciaire de la wilaya d’El-Tarf qui ont réussi après une minutieuse filature à arrêter un gang de trafiquants armés composés de 3 individus âgés entre 20 et 50 ans et originaires de la wilaya de Annaba qui activaient dans les villes de Skikda, El-Tarf et Annaba pour voler des véhicules en usant d’armes à feu achetées auprès de trafiquants d’armes, liés aux activités criminelles, a-t-on appris auprès de sources concordantes.

Les policiers qui ont agi sur la base d’informations ont pu mettre la main sur ces trois présumés auteurs de plusieurs vols de voitures et trafic d’armes. Ces derniers ont été arrêtés en possession d’un pistolet de calibre 16 mm , 10 cartouches , un faux permis de conduire et des épées diverses dimensions. Le gang de malfrats a été présenté devant le parquet de justice d’El-Taref pour être jugé. Dans ce contexte ,il est à souligner que durant l’année 2013 , la Gendarmerie nationale a traité 2 affaires de trafic d’armes à feu impliquant huit individus étrangers qui ont été pris en flagrant délit de possession de 30 armes de calibre 5,5 mm, 15 jumelles, 3 fusils de chasse avec cartouches.
Ces trafiquants se sont infiltrés sur le territoire national à bord d’un camion chargé d’armes.

En outre, des informations communiquées ces dernières 48 heures font état d’une course poursuite déclenchée entre trafiquants dans cette région frontalière à l’est sur l’axe routier de la commune d’El-Chatt dans une voiture de marque BMW portant une plaque d’immatriculation tunisienne conduite par une femme accompagnée par ses complices fuyant à toute allure deux autres véhicules une 207 et une peugeot 208 à bord desquelles se trouvaient des personnes armées d’un pistolet automatique.
La poursuite s’est achevée à quelques mètres de la sortie de la ville sur la route menant à Boukhmira quand les services de sécurité ont coincé les auteurs qui semblent être des trafiquants d’armes et de drogue en possession de 6 kilos de kif et des pistolets.

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