les clandestins

Chasse aux immigrants clandestins

Cela fait trois mois que la population annabie a remarqué l’arrivée subite de plusieurs familles subsahariennes qui ont fui la guerre et la pauvreté à la recherche d’un monde meilleur, ce beau rêve qui est celui d’arriver coûte que coûte vers l’autre rive de la Méditerranée.

Bref ! La présence gênante de ces personnes demandant l’aumône, dans la plupart des cas, et qu’on retrouve un peu partout dans les rues de la ville de Annaba, commence réellement à être un sujet préoccupant auprès des citoyens qui s’interrogent sur la propagation des maladies transmissibles et sur le travail au noir qu’effectuent quelques individus maliens et nigériens pour deux sous. Cette main d’œuvre sous-payée dans le domaine de la maçonnerie et autres poussent certains entrepreneurs à aller vers la vieille ville, la cité Auzas du 8-Mai 45, pour recruter avec «l’option d’esclavagisme» ces ouvriers tant recherchés, dénoncent certains pères de famille interrogés près du Souk El Hattab. Devant cet état de fait, les services de sécurité ont procédé, ces deux derniers jours, à une opération de regroupement de ces familles africaines pour les conduire au centre d’accueil de Sidi Belaïd situé au cœur de la place d’Armes, une ancienne structure d’accueil de personnes sans domicile fixe, possédant déjà à sa charge plus d’une cinquantaine de vieillards qui malheureusement sont abandonnés à leur triste sort. A cela s’ajoute la catégorie, nous révèle-t-on, de jeunes filles à savoir des fugueuses des autres wilayas du pays qui avaient été acheminées vers ce vieil hospice qui a toujours lancé des appels d’aide aux âmes charitables afin d’améliorer les conditions de vie de ces pauvres pensionnaires qui ne savent plus à quel saint se vouer. Cette opération de regroupement a été appréciée par beaucoup de gens mais en même temps critiquée par d’autres qui soulignent que les personnes âgées de Sidi Belaïd n’ont pas besoin d’être dérangées ni malmenées dans leur petit hospice qui d’ailleurs nécessite des travaux d’étanchéité, un réaménagement et surtout des moyens pour faire survivre ces pensionnaires y vivant à longueur d’année, nous ont précisé quelques citoyens de la wilaya.

Oki Faouzi