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23 janvier 2013 3 23 /01 /janvier /2013 22:06

 

Risque élevé d’inondations

LES ÉLÉMENTS DE LA PROTECTION CIVILE ONT DANS LEUR MISSION, MULTIPLIÉ CES DERNIÈRES 48 HEURES LEURS INTERVENTIONS AFIN D’APPORTER AIDES ET ASSISTANTES AUX PERSONNES EN DANGER ET SURTOUT SAUVER DES VIES HUMAINES. 

Selon nos informations, en une journée seulement, les sapeurs pompiers ont procédé à une dizaine d’opérations de sauvetage pour des citoyens qui se sont retrouvés dans des conditions dangereuses durant les dernières rudes averses en cette période d’hiver. Triste spectacle que celui qui est offert suite aux dernières pluies torrentielles qui se sont abattues, hier le 4 janvier 2013, sur la wilaya et ses environs ayant provoqué d’importants dégâts matériels surtout dans les vieilles cités populaires et dans quelques quartiers de la ville en question. Une seule journée de chute de pluies a suffi à l’eau à submerger presque tous les trottoirs de nombreuses cités pendant le déluge causé par une nuit et plus de pluies ininterrompues. Le lendemain, les rues de plusieurs quartiers étaient boueuses et jonchées de cailloux et de divers détritus rapportés par les eaux, a-t-on constaté. La défaillance des regards et l’état des réseaux d’assainissement ont permis aux avaloirs de se boucher facilement ainsi qu’autres égouts du centre-ville qui n’ont pas été débouchés ni nettoyés depuis belle lurette, semble-t-il. Ces pluies ont par ailleurs provoqué des inondations de terres agricoles, et paralysé beaucoup de fellahs dans la région avec d’importantes quantités d’eau pluviale qui se sont accumulées dans les champs sur quelques centimètres de hauteur. Beaucoup de pauvres familles occupant des habitations précaires et isolées vivent encore dans une constante peur durant l’hiver. Les sapeurs-pompiers pistent les catastrophes En sept jours, les éléments de la protection civile du chef-lieu de la wilaya de Guelma de leur côté, ont procédé à une centaine d’interventions. Or, ces interventions ont été opérées par trois unités qui activent en étroite collaboration, soit prés 100 sorties recensées en quelques jours seulement par les éléments de l’unité principale de la wilaya. Ceux des localités de Oued Zenati et Bouchegouf ont effectué une trentaine d’interventions à travers de nombreuses communes, annonce-t-on. A en croire nos informations, la majorité des opérations accomplies étaient des secours portés aux victimes des accidents de la circulation routière, survenus sur des principaux tronçons routiers 16, 21, 80 ayant fait plusieurs blessés. La Protection civile avait mobilisé d’importants moyens humains et matériels en vue de venir en aide aux populations, sinon de prévenir d’éventuels dangers. Ce corps avait mis en action ses hélicoptères des appareils qui ont été utilisés à travers plusieurs wilayas. La Protection civile assure la couverture de plus de 70% du territoire national. Elle a eu à intervenir notamment lors d’inondations ou de malaises causés par le monoxyde de carbone (CO) qui sévit pernicieusement à la faveur de cette sensible baisse du mercure. Elle a par ailleurs, porté secours à des familles en difficulté et à des automobilistes piégés par le mauvais temps. Les Algériens sont lourdement pénalisés par ces intempéries qui pourtant, font le bonheur de certains mais notre pays manque des moyens élémentaires pour remédier aux coupures survenues sur le réseau routier. Plusieurs localités, faute de chasse-neige, deviennent isolées lors des chutes de neiges ou d’averses de pluies fortes, constate-t-on. L’ampleur des dégâts occasionnés par les intempéries a laissé visiblement des traces sur des habitations fragiles, des fissures et quelques parties des toitures effondrées à Annaba. D'après le dernier recensement effectué par les services de la Protection civile du chef-lieu de la wilaya d’Annaba, une commune sur trois est susceptible d’être inondée en partie ou en totalité. Ces inondations sont les catastrophes naturelles les plus fréquentes et les plus destructrices qui provoquent d’importants dégâts humains et matériels. La période allant de 1969 à 2008 avait révélé qu’il n’existe pas de régions prémunies contre ce risque. Aussi, il ressort que des grandes inondations engendrées par des pluies exceptionnelles généralisées sur des bassins versants et pouvant toucher plusieurs régions atteignent parfois, l’ampleur d’une catastrophe nationale comme les inondations de 1968 en Algérie et celle du 10 novembre 2001 qui furent les plus meurtrières de l’histoire des inondations. Le rôle de la Protection civile dans la prévention du risque inondation, et sa mission sont institués par la loi qui régit l’organisation, soit l’élaboration et le contrôle de l’application des mesures et des plans de prévention des inondations ainsi que l’élaboration d’études de localisation des zones inondables. Le plan Orsec est organisé et planifié selon trois phases : la phase d’urgence notamment rouge, la phase d’évaluation et de contrôle et la phase de réhabilitation. Des pluies répétées, importantes et prolongées du régime océanique ainsi que des averses courtes mais intenses sont majoritairement les principales causes des inondations. Autres facteurs majeurs comme les ruissellements en secteur urbain où des orages intenses peuvent occasionner un très fort ruissellement en dehors des lits des courts d’eau lorsque l’imperméabilisation des sols et la conception de l’urbanisation et des réseaux d’assainissement font obstacle à l’écoulement normal des pluies intenses, a-t-on fait savoir. Dans la même vision, il est à souligner que suite aux rapports effectués par les autorités locales du chef-lieu de la wilaya d’El Taref sur les dernières inondations survenues dans plusieurs régions de la ville durant toutes dernières grandes averses hivernales qui notamment, avaient causé des pertes de prés de 1000 hectares de terre agricole. Or, cet état de fait a conduit le gouvernement à débloquer en priorité, une grosse enveloppe financière de l’ordre de 600 milliards de centimes au profit de cette wilaya dans le but de tracer un plan d’action de protection des zones ciblées par ce phénomène naturel. Des projets ont été déjà lancés dans la région de Sidi Boukhroufa au lac des oiseaux, indique-t-on. A Annaba des habitants des cités et quartiers sont victimes chaque année de ce type de sinistre. Que ce soit à la cité des As, Oued Eddeheb, 11-Décembre, la Colonne, Pont blanc, Oued Forcha, Didouche Mourad, et la colonne, l’inquiétude est de mise même si la pluie n’est toujours pas au rendez-vous. Cette inquiétude a été prise en charge par la commune d’Annaba. Cette institution a, en effet, dégagé une enveloppe de 30 millions de dinars pour la mise en place d’un programme de prévention des inondations. Pour assurer l’efficacité de ce programme qui comporte entre autres, la réfection et le curage du réseau d’assainissement de la ville, les services communaux, de l’hydraulique, de l’urbanisme et des travaux publics ont été mis en alerte. Quelque 2000 agriculteurs sont annuellement victimes de ces inondations. Sont également abordés, les rejets des eaux usées industrielles et des usines de transformation de tomate industrielle pour beaucoup dans la pollution de l’Oued Seybouse. La ville, qui se trouve à un niveau plus bas que celui de la mer, court toujours le risque d’inondations de certaines zones, comme Boukhadra, Sidi Salem, El-Bouni, la plaine ouest, la colonne… Le dernier orage, qui avait frappé, avait déjà fait de gros dégâts et occasionné de grosses pertes matérielles pour les citoyens de ces agglomérations. Des terres agricoles inondées Durant les mois passés, des centaines de terres agricoles avaient été touchées par des inondations, l’année 2010, c’était plus de plus de 1200 hectares de superficies céréalières qui avaient été endommagés par les dernières intempéries qui avaient frappé dans la région d’Annaba, a-t-on appris de la direction des services agricoles (DSA). Les superficies agricoles inondées par les eaux de pluie étaient précisément situées dans les régions de Chorfa, El-Eulma, Aïn Berda et El Hadjar. Des actions d’entretien d’envergure devraient, souligne-t-on, être mise en œuvre pour l’entretien du réseau d’évacuation des eaux de pluie ainsi que sur la nécessité du dragage des oueds et des cours d’eau situés le long des superficies agricoles pour les protéger des éventuelles inondations, et surtout pouvoir mettre à l’abri les récoltes, révèle-t-on.

OKI FAOUZI
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